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30 erreurs qui ont coulé ma startup

People fail forward to success

Allez, préparez-vous un bon café, puis commencer à lire mon article tranquillement. Vous n’êtes pas obligé de le lire en une fois, vous pouvez le mettre dans vos favoris et y revenir demain.

Lorsque j’ai lancé ma première startup, je cherchais un guide complet des erreurs à éviter pour être certains de ne pas les effectuer.

Lorsque j’ai fermé ma première startup, j’avais besoin de réponses et d’un guide pour comprendre les erreurs que j’avais effectuées. Hélas la plupart des articles que je trouvais en ligne contenait entre 3 et 5 erreurs alors lorsqu’un entrepreneur ferme son entreprise il en a souvent collectionné des dizaines.

Lorsqu’on ferme une boîte, on commence par refaire l’histoire encore et encore. On se rappelle d’une décision qu’on a prise qui était la mauvaise. On se rappelle
J’ai mis du temps à générer tous ces apprentissages. Et maintenant je vous livre tous ces conseils.

Pour ceux qui préfèrent le format vidéo c’est aussi possible sur ma chaîne Youtube 😉 Je donne tout 😍

💡 Cadeau : Vous pouvez rejoindre ma Newsletter gratuite ! 1 e-mail par semaine tous les vendredis avec mes meilleurs conseils en développement personnel, en SEO et en Content Marketing.

La présentation de l’article est ultra simple :

  • Un peu de contexte (pour que vous sachiez quand même qui je suis)
  • Les 30 erreurs (avec à chaque fois une partie sur les apprentissages)

Let’s goooo 🚀🚀

Table des matières

Le contexte : le lancement de ma startup brewnation

L’époque où je vendais de la bière et qu’on me prenait en photo

En 2016, j’ai lancé ma première startup brewnation avec deux associés. Notre idée était de devenir une place de marché pour la bière artisanale.

Notre constat était simple : il existait à l’époque plus de 1000 brasseries en France mais elles ne peuvent pas vendre leurs bières dans une zone de chalandise de plus 100 kilomètres.

On résolvait un problème en offrant aux brasseurs de vendre leurs bières n’importe où en France à des particuliers et des professionnels.

Les 4 premiers mois se sont passés à vitesse grand V. Tout s’est passé comme prévu.

On a suivi les conseils des mentors de startup à la lettre.

On s’est lancé en mode lean, sans attendre que notre produit soit parfait. Exactement comme les mentors en startup le conseillent.

On a convaincu des personnes de vendre sur notre marketplace qui existait à peine. Exactement comme les mentors en startup le conseillent.

On avait une vision : réinventer un modèle de distribution pour la bière artisanale. Exactement comme les mentors en startup le conseillent.

Mais derrière, on a jamais réussi à scaler et à grandir. On est passé de 0 à 0,1 mais on est jamais passé au stade supérieur.

Et au bout de deux ans, après une infinité d’essais infructueux on a du fermer cette société après deux ans sans salaire et en gagnant quelques miettes.

J’ai mis pas mal de temps à réfléchir et à comprendre les erreurs qu’on avait faites en pagaille et c’est pour cela que je les ai toutes résumés ici.

Aujourd’hui je suis consultant SEO pour des startups dans toute la France. J’ai aidé des dizaines de startup au cours des 5 dernières années.

Vous pouvez découvrir mes services sur cette page : Consultant SEO Strasbourg

💰 Gérer mes finances comme un pied

Qui paye ses dettes, s’enrichit disent certains.

Clairement, je l’avais pas compris.

Mes factures étaient toujours payées en retard (alors même que j’avais l’argent), j’étais organisé comme un pied.

Du coup, mes fournisseurs continuaient à me rappeler et à me faire perdre du temps. En plus, ma boîte en prenait un coup parce qu’on s’octroyait une image de mauvais payeur.

Et derrière il fallait travailler deux fois plus pour convaincre un nouveau fournisseur. Une startup ne veut pas dire qu’il faut mal s’organiser !

Toutes mes factures étaient payées mais sans cesse en retard. Heureusement j’en ai tiré pas mal d’apprentissages.

Les apprentissages :

  1. Changer de mindset

Quand tu te lances dans l’entrepreneuriat, il faut rapidement comprendre qu’il va falloir changer ton mindset. Il faut accepter de dépenser de l’argent pour recevoir.

Si tu restes dans un mindset de radin, tu vas bloquer le développement de ta boîte.

Tarder à payer une facture ou payer une facture en retard, c’est augmenter le prix d’une facture. Tu perds du temps et ta réputation de mauvais payeur en prend un coup. Le temps c’est ce qui te coûte le plus cher dans une startup.

Derrière tu constateras que les gens parlent entre eux et cela sera difficile de convaincre de nouveaux fournisseurs.

En plus, mentalement ca va être difficile de demander à tes clients de payer à l’heure si tu sais que toi-même tu n’es pas très regardant sur les jours de paiement.

  1. Négocier avec tes fournisseurs

Si tu gères un business qui met du temps à générer du cashflow, il va falloir négocier avec tes fournisseurs pour avoir des délais de paiement de factures plus long.

Mais en aucun cas, il ne faut payer en retard. Cela te fera juste perdre encore plus de temps.

  1. T’organiser et automatiser

Le fichier Excel à Papa, c’est fini je t’avertis tout de suite.

Personnellement, j’ai fait cette erreur. Oui on va pas payer un logiciel ca coûte cher. Résultat je devais faire tous les paiements à la main.

Je perdais du temps et je faisais des erreurs. En plus, quand on me demandait de retrouver une facture je perdais encore du temps. Même mon expert comptable s’arrachait les cheveux (heureusement c’est mon oncle et il est adorable).

Aujourd’hui il y a des dizaines d’outils qui te permettent d’automatiser la gestion des tes finances. Tu entres tes factures et c’est payé en automatique. Tu gagnes un temps fou et tu augmentes le bien être de tes fournisseurs.

👻 Ne pas oser me montrer

La peur de réussir détruit plus d’entreprises que la peur de l’échec.

C’est mon postulat et j’y crois dur comme fer. Je pense fondamentalement que beaucoup de jeunes entrepreneurs sont plus touchés par la peur de réussir que par une vraie peur de l’échec.

Réussir cela veut aussi dire se montrer et prendre le risque qu’on s’attaque à nous et à notre entreprise. C’est un risque à accepter.

Personnellement j’étais vraiment touché. C’était pas la peur de l’échec, c’était la peur de réussir qui me paralisait.

J’avais peur de devenir connu et que mes concurrents s’attaquent à moi en justice parce que j’avais pas bien géré les mentions légales de mon site… (oui cette idée m’a vraiment traversé la tête).

D’autres entrepreneurs m’ont raconté qu’ils avaient peur de ne plus être capable de gérer des clients le jour où ils auront trop de clients.

Encore une fois, j’ai pris du recul et j’ai appris.

Les apprentissages :

  1. Accepter qu’il y a un chemin.

Pour affronter la peur de réussir, le premier pas est d’accepter qu’il existe un chemin vers la réussite et que ce chemin prend du temps.

Avant que votre concurrent ne s’attaque à vous, vous avez du temps devant vous et vous serez une personne complètement différente et probablement prêt à affronter ces attaques.

A titre d’exemple, la première entreprise dans laquelle je travaillais (avant de lancer ma propre entreprise), avait dépensé plusieurs millions d’euros en moins de 6 mois. Suffisant pour être connu non ?

Et bien j’ai eu la chance de parler avec des concurrents au bout de 6 mois. Il n’avait même pas encore entendu parler de nous…

Et d’ailleurs il n’y a aucune raison d’être certain que vos concurrents vont vous attaquer en justice… Les peurs sont parfois irrationnelles.

Etre entrepreneur c’est aussi accepter qu’il existe des incertitudes et que vous avez un chemin à suivre avant que votre entreprise devienne un succès.

2. Accepter que réussir ca vient aussi avec des inconvénients

Réussir, être connu et passer dans tous les podcasts cela a aussi un prix.

Penser aux acteurs qui ne peuvent plus aller faire les courses parce que tout le monde leur demande un autographe. C’est une extrême mais c’est pareil lorsque vous réussissez dans l’entrepreneuriat.

Très souvent en réussissant vous augmentez votre visibilité. Forcément, la visibilité peut aussi avoir des inconvénients puisque vos erreurs deviendront encore plus visible.

Je pense à plusieurs entrepreneurs qui ont eu des entreprises très exposées notamment dans la presse. Lorsque tout marchait bien cela leur a probablement donné une euphorie et un succès certains en société.

Mais en contrepartie il faut savoir que à la moindre erreur cela peut se retourner contre vous et il faut l’accepter.

👔 Travailler dur mais pas sur les bons sujets

Si tu montes ta boîte, il va falloir travailler dur.

Aucun doute là-dessus. Je défie n’importe quel entrepreneur de me dire qu’il n’a pas bossé dur pour monter sa boîte.

Même si avec le temps, une entreprise peut vous demander un peu moins de temps parce que vous avez automatisé certaines tâches, il faudra forcément bosser dur pour réussir.

Mais le vrai secret ce n’est pas de bosser dur. L’injustice vient du fait que celui qui réussit le mieux ce n’est pas toujours celui qui travaille plus.

En réalité c’est celui qui travaille de manière intense sur les bons sujets.

Pendant que j’avais ma boîte j’ai travaillé ultra dur. De 9h du matin à 20h au minimum voir plus. Mais hélas j’ai travaillé sur trop de sujets différents.

J’ai fait du B2C, j’ai fait du B2B, j’ai lancé un nouveau produit, j’ai écrit des articles de blogs qui ne servaient à rien…

J’ai travaillé dur et j’ai fait plein de choses. Mais mes priorités n’étaient pas bien définies et j’ai travaillé sur les mauvais sujets.

Les apprentissages

  • Ma formule : Comprendre l’importance de l’impact

Les entrepreneurs manquent de temps. Par conséquent, il faut prioriser et réussir à travailler uniquement sur les sujets qui ont de l’impact.

Cela ne sert à rien de multiplier les articles de blogs sur tous les sujets si cela ne rapporte rien à votre business.

Chaque matin lorsque vous commencez votre journée, je vous conseille de vous poser la question suivante :

  • Quelle est l’action que je peux faire maintenant et qui peut avoir le plus d’impact dans mon entreprise ?

Cela peut faire mal mais si certaines tâches que adorez faire ne rapporte rien autant vous arrêter là.

Si vous voulez aller plus loin, vous pouvez vous poser cette question toutes les erreurs.

🌳Tout lacher et m’installer à la campagne

La campagne sur lae papier c’est bien

Avec internet tu peux lancer ta boîte de n’importe où.

Une belle connerie.

Bien sûr lorsque vous lancez une entreprise, vous pouvez la lancer de n’importe où. A partir du moment ou vous avez accès à internet vous pouvez développer votre produit.

D’ailleurs j’ai moi-même fait cette erreur en quittant la ville et en m’installant dans le village de mes parents.

Mais en pensant cela, on oublie l’intérêt principale de lancer sa boîte dans une grande ville : l’entourage.

Je suis convaincu que la réussite des entrepreneurs vient en partie de leur entourage. Être entouré d’autres entrepreneurs qui font la même chose que vous c’est essentiel pour échanger, résoudre vos problèmes et grandir trois fois plus vite.

Les apprentissages

  • Soyez en contact avec d’autres personnes qui font la même chose que vous.

L’entrepreneur se sent très souvent seul. Il est seul dans la gestion de son entreprise, il est seul quand il faut prendre une décision.

Avoir d’autres entrepreneurs dans votre cercle d’amis ou dans votre cercle proche vous aidera à prendre vos décisions.

Et d’ailleurs l’idéal sera d’avoir des entrepreneurs dans un domaine très similaire. Personnellement j’avais dans mon entourage des entrepreneurs dans des business classiques comme la plomberie, la maconnerie ou la restauration mais c’était extrêmement éloigné de mon expérience en startup.

  • Certaines villes ont un désavantage comparatif, il faut utiliser internet pour combler ce désavantage.

Si votre entreprise est localisé en France, vous devez faire face à une réalité. La France est un pays centralisé avec une ville qui fait presque la taille de toutes les autres grandes villes. Par conséquent, les talents sont naturellement plus nombreux à Paris et les opportunités plus grandes.

Si vous démarrez votre startup en dehors de Paris, vous souffrez forcément d’un désavantage comparatif puisqu’il deviendra plus difficile d’être au contact d’un écosystème startup et d’attirer des talents.

Voici quelques solutions que j’ai découvert avec le temps :Faite partie de réseau d’entrepreneurs. Ces réseaux existent partout et vous apporteront du soutien dans les moments difficiles.

  • Faites partie de réseau d’entrepreneurs. Ces réseaux existent partout et vous apporteront du soutien dans les moments difficiles.
  • Allez à Paris. (non je n’utiliserai pas l’expression monter à Paris). Que ce soit un jour par semaine ou par mois, ce sera pour vous l’occasion de rencontrer d’autres entrepreneurs et d’être au courant de toutes les dernières tendances.
  • Ecrivez à des entrepreneurs pour échanger. Linkedin est un formidable réseau de communication et vous pourrez bénéficier d’échanges fructueux pour progresser.

💰Ne pas profiter du chomage pour le lancement de mon entreprise

En France, on bénéficie d’un système social incroyable pour lancer une entreprise. Un investisseur m’avait même un jour dit que l’investisseur numéro 1 des startups en France n’était autre que pôle emploi.

Personnellement, je n’ai hélas pas pu disposer de ce système généreux. Je travaillais à l’étranger et l’affaire ne s’était pas goupillée comme prévu.

Résultat : avec 4000 euros en poche j’avais à peine 4 mois devant moi. Après ca, je devais compter sur ma startup pour me verser un salaire. Et 4 mois c’est très très peu. Certainement pas assez pour être rentable.

Et mes deux associés étaient dans la même situation.

Après 5 mois, j’ai du chercher un travail dans un bar pour continuer à financer ma vie. Ce n’était surement pas la meilleure solution puisque j’ai perdu beaucoup d’énergie mais c’était un mal nécessaire et je n’ai aucun regret.

Forcément certains l’utilisent mal et se retrouvent à glander pendant 1 an et demie avant de se mettre au boulot.

Mais si vous le prenez vraiment au sérieux, le chomage est une opportunité formidable pour monter votre entreprise.

🌱Ne rien connaître au marketing

La première chose à laquelle on pense lorsqu’on monte une boite dans le secteur technologique c’est qu’il faut savoir coder pour monter son site web.

En réalité, vous pouvez facilement tester un produit avec les dizaines d’outils disponibles sur le marché sans avoir à savoir coder. Il existe plein d’outils (wordpress, wix, prestashop…) qui vont permettront d’utiliser un site tout fait et de tester votre produit.

Très souvent on oublie à quel point le marketing sera essentiel pour attirer du monde sur votre produit.

Je ne parle pas du marketing à papa d’il y a 20 ans au sens marque du terme. Je parle de marketing digital (ou growth marketing) qui consiste à attirer du monde sur votre site.

Pour vendre votre produit sur un site web, il faut commencer par attirer du monde sur ce site web. Et pour avoir des achats il va falloir attirer pas mal de monde !

Rappelez-vous combien de fois il vous a fallu aller sur un site web avant de vous décider à acheter. Par conséquent, si vous voulez vendre il va falloir du monde sur votre site.

Lorsque j’ai lancé ma première boite je ne connaissais littéralement rien sur ce sujet. Du coup, le temps d’apprentissage a été long et cela a encore retardé nos premières ventes.

D’ailleurs en fermant ma boîte, mon premier réflèxe a été d’aller travailler dans une entreprise qui savait le faire : Skyscanner. Et j’ai pris un bon bol d’apprentissage.

Les apprentissages :

– Attirer du monde sur un site web est essentiel pour réussir avec un produit sur le web. Si vous ne savez pas le faire vous même, il faut vous entourer. 

Soit par un freelance que vous recrutez sur malt ou sur upwork ou en recrutant quelqu’un dans votre équipe.

– Vous apprenez vous-même et dans ce cas je vous conseille d’investir dans des formations. Attention à prendre des formations axé sur l’acquisition de traffic ou sur le growth marketing.

En effet, avec une formation à l’ancienne sur le marketing qui vous expliquera ce qu’est une marque vous n’irez pas très loin ! 

🔨Travailler sur trop de sujets qui n’avait aucun impact

Si vous démarrez une startup, vous comprendrez rapidement que votre temps est très limité. 

Il est limité de deux manières :

– vous n’avez jamais assez de temps pour faire toutes les tâches que vous voulez effectuer dans la journée.

– votre temps de vie est limité. Après quelques mois, vous n’aurez plus d’argent en banque et il faudra en trouver.

Par conséquent, il faut sélectionner vos tâches en travaillant sur des tâches qui ont un impact direct sur votre entreprise.

Je vais vous donner un exemple concret : 

– Lorsque j’ajoutais une brasserie sur le site, l’effet était immédiat avec des premières ventes à peine le brasseur en parlait à son audience. Je profitais donc de l’audience de la brasserie pour faire des ventes gratuitement.

Cela avait donc un super impact sur ma boîte et le réflexe logique aurait été d’ajouter des dizaines pour faire des dizaines de vente non ?

Pourtant ce n’est pas tout à fait ce que j’ai fait.

– Pour attirer du monde sur mon site j’avais commencé à rédiger des articles sur les sujets suivants :

– Le guide de la bière à Strasbourg

– Le guide de la bière à Lyon

Cela attirait beaucoup de monde mais cela ne réalisait aucune vente. Normal me direz-vous puisque celui qui cherche un bar à Strasbourg ne cherche pas à acheter de la bière en ligne.

Pendant le développement de ma boîte j’ai travaillé sur beaucoup trop de sujets qui n’avait pas ou peu d’impact.

Lors de mon premier jour chez Skyscanner mon manager m’a dit “Luca fait des choses qui ont de l’impact si tu veux réussir chez nous”.

Les Apprentissages

Le secret des grandes boites tech c’est l’impact selon moi. Il priorise les actions selon ce qui aura le plus d’impact sur les revenus de la boite et c’est ce qui leur permet de se développer trois fois plus vite que les autres.

Chaque matin posez-vous la question de l’impact direct d’une action  sur votre boîte. Si cela n’a pas d’impact, laissez tomber. Même si vous rêvez d’écrire un article de blog sur la bière à Strasbourg…

🌊Ne pas me laisser à la vague de ce qui marchait

En startup il faut suivre la vague. C’est comme le Pays Basque

Chez Rocket Internet, une entreprise leader dans la création de startup,  on a coutûme de dire “Replicate what works” (Répetez ce qui marche).

Pour réussir une startup, votre travail est de découvrir ce qui fonctionne puis de le répliquer à l’infini jusqu’à ce que cela ne marche plus.

Si vous découvrez que l’un de vos produits fonctionnent mieux qu’un autre, vous devrez découvrir des produits similaires qui peuvent fonctionner tout aussi bien.

Si vous découvrez un canal de distribution fonctionne, il faut vous atteler à le repliquer pour augmenter le nombre de personnes qui croisent ce canal de distribution.

Personnellement je me suis complètement raté sur ce sujet.

Je vous l’ai dit plus haut, sur ma place de marché de la bière j’avais remarqué que chaque nouvelle brasserie que nous avions sur notre site générait des ventes. Hélas ajouter une nouvelle brasserie demandait un travail chiant à mourir. 

Il fallait rentrer les bières une à une et ajouter le contenu. En plus, sur le moment je ne me rendais même pas compte de l’importance d’ajouter des brasseries. 

Résultat : au lieu de me concentrer sur ce qui marchait, je faisais autre chose qui ne rapportait rien au business.

Les Apprentissages

– Ecouter les signaux faibles. Voilà quelque chose d’extrêmement compliqué lorsque vous avez votre startup. 

Vous devez écouter votre marché et vos clients pour connaître les signaux faible. Les signaux faibles sont définies comme des éléments de perception de l’environnement, opportunités ou menaces. Ils sont clés pour réussir votre startup. 

Pour écouter vos signaux faibles, la première chose à faire et de parler à vos clients et à vos fournisseurs pour les comprendre. La deuxième solution est de prendre du recul sur ce qui fonctionne et vous rapporte des ventes et d’oublier la difficulté que ces actions peuvent avoir.

🛌Perdre mon combat contre la procrastination

Avec ma startup, j’ai perdu beaucoup de combat. 

Mais le plus grand combat que j’ai perdu c’est celui de la procrastination.

Il faut savoir que pendant les 4 premiers mois de ma boîte je n’ai quasiment jamais procrastiné. J’ai bossé en mode ultra focus sur le thème principal qui m’importait : convaincre des brasseries de s’ajouter à notre place de marché.

Puis petit à petit, j’ai commencé à me laisser aller à la procrastination. C’est venu petit à petit. 

Pour commencer j’ai regardé un peu plus régulièrement mes mails. Puis dès que je devais affronter une tâche difficile je commençais à vérifier mon facebook ou mon instagram.

Vu que je travaillais à domicile, il m’était encore plus difficile de compter sur quelqu’un pour me motiver à travailler. J’étais seul et je procrastinais souvent.

Puis à la fin de ma boîte, je commençais rarement à travailler avant 10h30 le matin et mes journées étaient très peu productive.

J’ai pris ma revanche depuis. J’ai découvert tout un tas de méthode qui me permettent d’augmenter ma productivité et de gérer plusieurs projets en parallèle.

Les apprentissages

– Les e-mails et les réseaux sociaux sont les grands ennemis de votre productivité. Je vous conseille de vous réserver des périodes ou vous vous interdisez de vérifier vos e-mails.

Vous pouvez par exemple vous forcer à ne pas vérifier vos e-mails avant 10h30 le matin. Cela vous réservera une plage longue pour travailler et être ultra productif.

– Lorsqu’une difficulté ou un peur s’oppose à vous faire avancer dans vos travails il faut l’affronter.

Si une tâche est trop longue, il faudra commencer par la déconstruire et travailler étape par étape.

💰Refuser une offre d’investisseurs

Je fais une distinction ici puisque je ne peux pas affirmer que cette partie était vraiment une erreur.

En effet, personne ne peut prédire ce qu’il se serait passé si j’avais accepté cette offre.

Pour vous décrire le contexte, nous avons avec mes associés reçu une offre d’investisseurs qui nous auraient permis de nous payer pendant quelques mois. Hélas les conditions de l’offre n’était pas très avantageuse pour nous. 

Cet argent aurait pu nous apporter deux choses :

– Rester focus. Vu que nous n’avions pas d’argent et que nous en avions besoin, nous avons du commencer à vendre de la bière dans les bars. Une grosse dépense d’énergie qui en plus n’était pas aussi rémunérateur que nous l’avions pensé.

– Un encadrement et des conseils. Je rappelle qu’au moment où nous avions reçu l’offre nous étions seul dans un village. Cette offre nous aurait donné un cadre et surtout une deadline sur le nombre de mois qu’il nous restait à vivre.

Pour conclure je reste convaincu que l’offre n’était pas très bonne. Mais nous n’avions d’autres choix et en ayant des investisseurs à nos cotés, nous aurions été encadré. Je ne connais pas la qualité de cet encadrement mais cela nous aurait probablement permis de prendre une autre voie.

Les apprentissages

– La concurrence entre les investisseurs. Si vous voulez bénéficier d’une bonne offre d’investisseurs et il faudra pour cela idéalement pouvoir mettre des investisseurs en concurrence.

– Etre conscient que votre entreprise ne vous permet pas d’en vivre et l’accepter. Sans cette offre, nous ne pouvions rien faire et nous n’avions aucune solution.  Résultat nous avons commencé à partir dans tous les sens.

🤝M’associer avec des personnes qui n’avaient pas la même vision

Je ne l’ai pas encore raconté dans cet article mais notre startup a commencé à trois avant de se finir à deux.

Nous avons travaillé à 3 pendant 4 mois puis nous nous sommes séparés de manière assez violente.

Le premier malentendu se trouvait dans une différence de vision entre nous. L’un des associés souhaitait construire un projet plutôt lifestyle (et nous l’avait dit) alors que je souhaitait changer le milieu de la bière.

Un différend de fond qui était donc colossale pour s’associer.

Les apprentissages :

– S’engager dans un projet entrepreneurial à plusieurs c’est s’associer sur un projet de long-terme. Il faut donc être certains que vous êtes d’accord sur votre vision et sur vos valeurs. Un bon projet c’est un projet dans lequel les fondateurs sont accordées dans leur vision et leur leurs valeurs.

– Ecouter. Très tôt dans l’aventure, l’associé dont nous nous sommes séparés nous a signifié ce qu’il souhaitait faire de notre entreprise (encore un signal faible). Et pourtant nous ne l’avons pas écouté. Nous avons pensé que nous pourrions lui faire changer d’avis.

– Pour montrer une startup, il va falloir bosser. Soyez sûr que vos associés sont prêt à effectuer le travail nécessaire avant de vous lancer avec eux.

– Commencer à bosser ensemble avant de déposer les statuts de votre entreprise. Une fois que vous déposez les statuts, vous devenez associé par la loi. Je vous conseille si vous le pouvez de commencer à travailler avec vos associés avant même d’avoir déposé vos statuts. Cela simplifiera beaucoup de démarche administrative.

Attention cependant : je ne vous dis d’être hors-la-loi ici et de ne pas déclarer vos activités aux impots. Mais si vous pouvez commencer à plancher sur votre site web ou d’autres sujets, c’est un bon début.

🏬Travailler sur un produit qu’on a jamais lancé

Le grand classique des startups.

Lorsqu’on s’est lancé, nous avons bossé sur un site web rapide et tout fait qui faisait le boulot et dépannait. Hélas nous sommes rapidement confrontés aux limites de ce site tout fait puisque nous ne pouvions pas ajouter de fonctionnalités.

Nous avons donc décidé de travailler sur un nouveau site web que nous allions créer nous-même à notre manière. 

La construction de ce site web a duré plus de 6 mois et nous ne l’avons jamais lancé. Nous avons perdu trop de temps sur des détails et notre entreprise a fermé avant même de lancer le nouveau site web.

L’apprentissage

Seul le résultat compte. Si vous ne montrez pas votre travail à l’échelle du monde, c’est comme si vous ne l’aviez pas fait.

Ne perdez pas trop de temps à développer votre site web et rappelez-vous que tant que vous ne l’avez pas montré à la face du monde c’est comme si tout votre travail tombait à l’eau.

😱Penser que je pouvais tout faire seul

 Une autre erreur de ma première boîte était de penser que je pouvais tout faire tout seul. Je pensais que j’étais capable de gérer la partie brasseur, l’acquisition de trafic, la vente chez les professionnels et autre encore.

Je n’arrivais pas à déléguer parce que j’avais peur que l’autre personne ne le fasse pas aussi bien que moi. D’ailleurs mon associé était pareil ce qui n’aidait pas !

En plus, j’avais l’impression de perdre du temps en déléguant puisqu’expliquer mes tâches risquaient de me prendre beaucoup trop de temps.

C’était une erreur.

J’étais débordé par le travail et j’essayais de tout faire. Résultat, je faisais un peu de tout mais je ne faisais rien bien. Ajouter à cela ma tendance à la procrastination et vous avez une startup en échec.

L’apprentissage

Si vous voulez créer une entreprise avec beaucoup d’ambitions, vous ne pourrez pas le faire seul. Il faudra forcément vous entourer et travailler avec d’autres personnes.

La solution que je vous conseille d’utiliser est de commencer par faire la tâche vous-même pour la comprendre avant de la déléguer à une autre personne si elle mérite plus d’attention.

Vous pouvez utiliser la matrice d’Eisenhower pour prendre vos décisions et comprendre quelle tâche vous pouvez déleguer.

Si être seul et travailler seul est une condition pour vous, il faut créer une entreprise spécifique comme du consulting ou du freelance. C’est une possibilité qui vous conviendra beaucoup mieux.

🥅Ne pas me fixer d’objectifs

L’avantage des objectifs est selon moi extrêmement sous-coté pour une startup.

Le problème des objectifs c’est qu’ils sont très souvent mal fait et que beaucoup s’arrêtent avant même de savoir comment définir des objectifs de qualité.

On commence souvent par se fixer des objectifs ultra ambitieux qu’on ne réalise pas et résultat on ne le fait plus jamais.

C’est une erreur. Les objectifs ne servent pas seulement à obtenir des résultats mais aussi à vous fixer un cap que vous voulez suivre.

Les apprentissages :

– Avoir des objectifs sur 3 mois, puis sur un mois puis sur une semaine.

Cela vous forcera à créer une vision sur plusieurs mois et ensuite à avoir chaque semaine une liste de tâche que vous voulez effectuer.

Au début, faire des objectifs cela fait un peu mal mais à peine vous progresserez vous deviendrez accro. Vraiment accro. Demandez à n’importe quel entrepreneur il pourra confirmer ces propos. 

– N’oubliez pas d’avoir des objectifs mesurables. Lorsque vous commencez, je vous conseille d’essayer d’avoir des objectifs mesurables par votre travail plutôt que sur les résultats de votre entreprise.

En effet, au début de votre entreprise, l’objectif doit être indépendant des événements extérieurs pour que vous puissiez les réaliser. 

Un objectif comme :

– Discuter avec 100 clients sera mesurable facilement et dépendra de vous uniquement

– Faire 3000 euros de chiffres d’affaire sera mesurable certes mais dépendra d’éléments extérieurs. (ex : période de noël avec beaucoup de ventes)

– Faire plus de ventes ce mois-ci semble être un objectif peu mesurable et peu ambitieux. (Est-ce qu’une vente en plus est un succès ?)

🏬🏬🏬Changer trois fois de produits

Avec ma startup j’ai tout fait :

– Lancer une place de marché dans la bière (bière envoyé par d’autres personnes)

– Envoyer de la bière moi-même

– Vendre de la bière à des professionnels

– Vendre une box de bière

Si un produit ne marche pas, c’est naturel de tester de nouvelles choses et de pivoter pour reprendre un mot utiliser dans la startup nation.

Pivoter c’est changer de business modèle ou de produit. Cependant pour réussir un pivot il faut jeter entièrement le produit que vous aviez avant.

J’ai fait l’erreur avec mes associés de tester plusieurs fois un nouveau modèle sans stopper le précédent. Par conséquent, nous ajoutions des couches de travail les unes sur les autres. Nous ne faisions plus rien bien, et tout à moitié. Et vous connaissez la suite.

🐢Trop rester dans le do things that don’t scale

“Do things that don’t scale”. 

Cette phrase de Paul Graham, le célèbre fondateur de l’incubateur de startup américain YCombinator (qui a vu grandir Airbnb et Dropbox), consiste à dire qu’au début de votre startup vous devez faire des choses que vous ne pouvez pas faire à grande échelle.

Cela consiste à dire qu’il faut réaliser des actions plutôt manuelles que vous ne pourrez réaliser si votre entreprise grandit. A titre d’exemple appeler tous vos clients est facilement réalisable quand vous n’en avez qu’une vingtaine mais en grandissant, cela devient plus difficile.

Personnellement j’ai appliqué ce conseil à la lettre. Mais beaucoup beaucoup trop longtemps. 

Avec mes associés, nous n’avons jamais réussi à “scaler”. Idéalement il faudrait commencer à scaler ou à automatiser vos actions lorsque vous avez compris qu’elle marchait pour pouvoir vous atteler à d’autres tâches.

Pour nos ventes de bières chez les professionnels, j’ai livré moi-même dans ma voiture personnel les bars. Sur un court-terme c’était très bien mais au bout d’un moment il aurait fallu passer à autre chose.

Pour toutes les brasseries que nous avons ajouté sur notre site web je l’ai ai ajouté à la main en ajoutant moi-même tous les produits un à un avec beaucoup de détails.

Les apprentissages

– Au tout début de votre startup il faut faire des actions qui ne marcheront plus à grande échelle. Mais dès qu’une action marche, il faut l’automatiser ou trouver des moyens pour l’automatiser.

Le point de bascule arrive selon moi au moment ou vous avez entièrement compris cette action et votre valeur ajoutée s’approche du néant. 

Exemple : Une fois que j’ai ajouté 10 brasseries sur mon site et parfaitement compris comment cela marche, est-ce que j’apprends encore quelque chose en ajoutant une brasserie en plus ? Ma valeur ajoutée devient nulle et quelqu’un d’autres peut le faire à ma place.

– Le passage à l’échelle peut être douloureux : Pour passer à l’échelle il va falloir réfléchir et donner un bon coup de collier niveau travail.

Par exemple, automatiser une tâche pour la passer à l’échelle peut vous demander une journée de travail ce qui est assez énorme mais vous fera gagner du temps ensuite.

De mon côté, au lieu de rentrer des brasseries à la main j’aurais pu utiliser un fichier tout prêt que les brasseurs auraient rempli eux-même. Pour construire le fichier j’aurais eu besoin d’une bonne matinée de travail mais j’aurais gagné du temps pendant plusieurs mois ensuite.

🧑‍🤝‍🧑Ne pas être entouré d’entrepreneurs et de personnes qui faisaient la même chose que moi

Je l’expliquais plus haut : j’ai démarré mon entreprise dans un village.

Très rapidement quand j’ai eu des doutes il n’y avait personne autour de moi pour m’encadrer. J’ai donc eu du mal à trouver des réponses à mes questions.

J’ai eu la chance d’être entouré par un incubateur mulhousien qui m’a fourni des locaux après un an mais malgré cela les entrepreneurs du web était très rare autour de moi.

L’apprentissage

– Faire partie d’une tribu est beaucoup plus important que vous ne le pensez. La tribu d’entrepreneurs vous donnera des conseils et vous stimulera pour avancer plus vite.

Si il n’y a pas de tribus autour de vous, il faut vous déplacer ou en rencontrer une loin de chez vous. 

💰Avoir peur de dépenser de l’argent

Au début de ma startup, j’avais quasiment 0 euros en poche. 

J’étais donc forcément un peu réticent à en dépenser. 

Puis petit à petit, par une bourse et en vendant quelques bières chez des professionnels, nous avons commencé à gagner un peu plus d’argent.

Et à ce moment là, j’étais toujours incapable de le dépenser. J’avais une peur bleue.

C’est une grosse erreur parce que j’aurais pu utiliser ces fonds pour mettre à l’échelle certaines tâches comme je vous l’ai expliqué plus haut. J’aurais par exemple pu embaucher un livreur et gagner un temps précieux.

Les apprentissages

– Accepter de dépenser de l’argent. Pour faire grandir un business, il faut en général à un moment payer des outils ou des personnes qui vous permettent d’économiser votre temps et donc de gagner de l’argent.

Dépenser de l’argent et payer des factures n’est pas dangereux pour votre entreprise si c’est raisonné et utile.

– Comprendre l’effet de levier de l’argent. L’argent a un véritable effet de levier. Si vous dépensez 300 euros dans un outil qui va vous permettre de gagner 10h par mois, vous allez pouvoir faire autre chose pendant ces 10 heures et avec l’esprit libre vous allez faire grandir votre entreprise. L’effet de levier peut être énorme !

👩‍⚖️Avoir peur de me montrer : penser que la concurrence allait m’attaquer en justice

Depuis l’échec de ma startup, je parle de ce sujet assez régulièrement : la peur de réussir.

Je pense fondamentalement que beaucoup d’entrepreneurs se sentent plus touchés par la peur de réussir que par la peur de l’échec.

La peur de réussir c’était pour moi la peur de devenir plus visible et donc de me montrer. Je pensais qu’en me montrant, j’allais prendre le risque de m’exposer et d’avoir des plaintes de la part de mes concurrents.

C’est une peur et c’est donc naturellement irrationnelle. Mais c’était incontrôlable. Je n’arrivais pas à l’affronter.

Je vous explique maintenant les solutions que j’ai trouvées à force de travail et d’effort.

Les apprentissages

– Concentrez-vous sur vous même. Pour commencer il faut comprendre qu’avant que vos concurrents portent plainte ou n’importe quoi d’autres vous avez du temps devant vous.

Pour vous donner un exemple, j’ai travaillé après mes études dans une startup qui avait levé plusieurs millions d’euros. Après plusieurs millions dépensés en marketing j’ai pu discuter avec un concurrent. Il n’avait même pas entendu parler de nous…

La seule chose sur laquelle vous pouvez avoir de l’impact c’est vous même. Cela signifie que vous devez vous concentrer jour après jour sur ce que vous pouvez faire pour avoir de l’impact sans penser aux conséquences. 

Le jour où le monde entendra parler de vous, vous ne serez déjà plus la même personne. Vous aurez déjà entre vos mains des qualités qui vous permettront de l’affronter. Vous aurez aussi des personnes autour de vous pour vous aider à affronter ces moments.

– Parlez-en et faites-vous entourer. C’est très dur à faire. Il faut accepter de ne pas être invincible pour pouvoir s’exprimer. 

Tourner vous vers d’autres entrepreneurs, contacter du monde sur Linkedin et trouver un mentor. C’est un peu dur à faire au début mais cela vous apportera tellement.

Un conseil sur ce point : soyez régulier ! Si vous échanger une fois tous les 6 mois, vous n’arriverez pas forcément à règler vos soucis. En revanche, une fois toutes les deux semaines peut vous faire beaucoup avancer.

😱Me laisser contrôler par mes peurs

Ce point complète le précédent. 

Personnellement, j’ai laissé mes peurs prendrent le dessus dans la construction de ma première startup.

Mes peurs ont contrôlé mes actions et m’ont poussé à la procrastination.

Et quand tu as peur, que fais-tu ? Tu procrastines. Tu vas vérifier tes mails au lieu de te concentrer sur ce qui a de l’intérêt.

Au lieu d’appeler un investisseur pour faire ton pitch, tu vas plutôt aller vérifier le feed Instagram de ta boîte. Le truc qui n’a aucun impact mais te fais du bien.

Les apprentissages

– Faire de vos peurs un moteur. La peur ne doit pas être un frein mais un moteur pour avancer et aller les affronter. Pensez au plaisir que vous avez lorsque vous avez surmonté une peur.

Après des années, j’ai compris que les rares fois ou j’ai des regrets dans ma vie sont les fois où j’ai refusé une action parce que j’avais peur de le faire.

Pensez au sentiment de réussite lorsque vous surmontez une peur. C’est un sentiment incroyable.

– Etape par étape. Pensez d’abord à ce que vous pouvez faire chaque jour pour avancer. Puis vous affronterez petit à petit cette montagne qui vous fait peur. 

Si cela peut vous rassurer vous n’allez pas affronter une peur d’un coup comme si vous décidiez d’escalader un mur. Au contraire, ce sont des petites actions chaque jour qui vous feront avancer face à la peur.

– Chercher au fond de vous d’où viennent vos peurs. Si vous avez peur de vous montrer aux yeux du monde c’est probablement que vous pensez être illégitime. 

Il existe des dizaines de méthodes ou de thérapies pour avancer sur ces sujets. 

Personnellement, je fais partie depuis peu du Club Longue vue lancé par Jean-charles Kurdali. Ce club consiste à lire un livre par mois puis à échanger dessus. Nous avions lu un livre sur la peur qui m’a énormément fait avancer sur ces sujets.

– Mettre l’action qui vous fait peur sur votre To do list. Pour moi ca marche du tonnerre ! Une fois que c’est écrit je sais qu’à un moment ou à un autre il va falloir le faire.

📐Ne pas être discipliné

Ah la discipline…

Ma première startup a échoué aussi parce que je manquais incroyablement de discipline. 

Je me couchais une fois tard, une fois tôt. Je me levais parfois à 8h et parfois à 10h. Je devais bosser sur un sujet essentiel et je faisais autre chose…

Je devais avancer sur une levée de fonds et je faisais un post sur Instagram.

Bref un manque de discipline terrible.

La discipline c’est ce qui fait la différence entre un entrepreneur ultra-productif qui va mettre toutes les chances de son coté pour réussir et un entrepreneur qui va devoir travailler tard tous les soirs pour rattraper le temps perdu.

La discipline c’est commencer par vos tâches les plus importantes avant de vous dissiper et de faire autre chose.

La discipline c’est aussi travailler avec des objectifs, mettre en place des systèmes et avoir une régularité dans ce que vous faites.

Je ne l’étais pas et je suis devenu quelqu’un d’extrêmement discipliné. Voici mes apprentissages.

Les apprentissages

– Commencer par mettre en place une discipline simple : levez-vous à la même heure tous les matins et définissez votre routine.

La discipline n’est autre qu’une règle de conduite que vous vous imposez.

Cela commencera à vous mettre dans les meilleures dispositions pour commencer votre journée.

Personnellement voici ma routine du matin :

– 7h-7h30 : lever, café et lecture du journal (j’ai toujours été passionné par la lecture du journal). C’est l’opportunité de commencer en douceur et avec plaisir ma journée.

– 7h30-9h : écriture. C’est le moment le plus productif de la journée et je le consacre logiquement à l’écriture qui me demande une grande concentration.

– 9h-10h30 : Un des moments ou je suis le plus efficace. Je rédige rapidement quelques points qui me rendent heureux dans un document puis je me lance dans la tâche la plus lourde de la journée. Pas de réseaux sociaux, pas de téléphone.

– 10h30 : Je vérifie mes mails pros pour la première fois. Je vérifie aussi mes messages sur mon téléphone pour la première fois.

Etre discipliné c’est être productif et avoir l’impression à 10h30 d’avoir gagné sa journée. C’est un sentiment incroyable.

– Soyez organisé ! Jusqu’à mes 25 ans, j’étais toujours en retard et mal organisé. Cela me faisait perdre du temps et cela ajoutait du stress pour pas grand chose. Avec les années, la discipline a permis d’augmenter fortement ma productivité. Aujourd’hui elle me permet de gérer plusieurs clients en freelance, un travail à temps plein et trois blogs.

💡Faire des actions qui n’avaient pas d’impact

Je le répète : Quand vous lancez votre startup, votre temps est ultra limité.

Beaucoup d’entrepreneurs mettent du temps à s’en rendre compte et le temps n’est pas extensible.

Par conséquent, vous devez vous concentrer sur des actions qui ont de l’impact sur votre entreprise.

Par exemple, pour mon cas ajouter des photos sur instagram avait peu d’impact sur mes ventes de bière alors que convaincre des nouveaux brasseurs avaient énormément d’impact.

Je ne le répeterai jamais assez : construire une entreprise c’est dire non à certaines choses. Vous n’avez de temps à perdre avec des actions qui n’ont pas d’impact !

📄Ne pas avoir de business plan

Cela risque de faire grincer des dents mais écouter la suite.

Attention, je ne dis que au jour 1 vous devez avoir votre business plan avant de vous lancer. 

Au contraire, je vous recommande de tester et de lancer votre produit très vite sans perdre trop de temps avec les formalités.

Cependant, lorsque vous avez une première ébauche de votre produit, il devient important de comprendre l’ensemble des coûts que vous avez à financer et à partir de là de comprendre combien de produits il faudra vendre pour permettre à votre société de survivre.

Il faudra comprendre combien vous souhaitez vous payer et combien de coût vous avez pour attirer des clients.

Gouverner c’est prévoir et pour prévoir il faut être conscient des revenus nécessaires à votre activité.

Les apprentissages :

– Lancez vite votre produit pour le tester et voir si il sert à quelque chose. Cela vous permettra de comprendre si vous êtes prêt à vous sacrifier pour votre entreprise ou si vous n’en avez pas l’envie

– Une fois votre produit testé, il est temps de construire un business plan. Vous devez comprendre quelles sont vos coûts et vos dépenses. Vous serez ensuite conscient du travail nécessaire pour y arriver.

Personnellement nous avons découvert un peu trop tard qu’il fallait vendre plus de 6000 bières par mois pour être rentable. Or nous n’avons jamais réussi à dépenser les 600 sur un seul mois. Imaginez le travail qui restait à atteindre.

💰Ecouter un conseil d’investisseur au lieu d’écouter mes clients

Ah les investisseurs… 

Pour beaucoup de startups, ils sont clés puisqu’ils permettent de financer la startup pour l’aider à se développer.

Et forcément derrière ils ont souvent leur mot à dire.

Cependant leurs conseils ne sont pas toujours les meilleurs. En effet, ils ne vivent pas votre startup de l’intérieur et ne sont pas autant que vous au contact de vos clients.

Il m’est arrivé à un moment d’écouter un conseil d’investisseur qui était particulièrement mauvais et c’est entièrement de ma faute.

Alors que mes clients me réclamaient de nouvelles brasseries, j’ai eu une discussion avec un investisseur qui m’a souligné que j’avais déjà une quarantaine de brasseries sur mon site et que les clients qui en réclamaient d’autres pouvaient d’abord essayer les nombreuses brasseries sur le site.

Mais la vérité c’est que sur ma place de marché, je n’avais pas les bonnes brasseries et forcément les clients en voulaient d’autres.

L’APPRENTISSAGE

Le seul, l’unique. Ecouter vos clients et votre marché. C’est pour eux que vous construisez votre produit.

Pas besoin d’écouter votre oncle, votre cousin ou votre investisseur. Vous construisez vos produits pour vos clients.

🏄‍♂️Ne pas définir si je souhaitais un business lifestyle ou un business startup

Tu veusx surfer ou tu veux startuper ?

Vous connaissez tous cet entrepreneur qui vit de son blog en passant ses après-midi à la plage en Thailande ?

C’est ce que j’appelle l’entrepreneur Lifestyle. Un business Lifestyle est un business qui permet de dégager des revenus sans avoir à travailler de manière démentielle. C’est ce qu’on appelle régulièrement les revenus passifs et cela nécessite une débauche d’énergie au départ avant de calmer le rythme et de profiter des revenus qui tombent. Je ferai un article dédié sur le sujet.

A l’opposé vous avez les startups. Très souvent avec une startup vous inventez entièrement un business modèle et vous créez un produit en partant de 0. Cela aura des coûts en terme de travail bien plus conséquent qu’un business lifestyle.

L’apprentissage

Comprenez précisément ce que vous souhaitez de votre vie et comment votre entreprise peut s’insérer dans votre mode de vie.

Selon moi, il y a une erreur dans l’imaginaire de beaucoup d’entrepreneurs. On s’imagine que se lancer dans l’entrepreneuriat c’est devenir comme Steve Jobs ou Mark Zuckerberg et enchainer les plateaux télé.

Mais en réalité beaucoup d’entrepreneurs comprendront très vite que cette vie ne leur correspond pas. Beaucoup d’entrepreneurs préfèrent la qualité de vie et la liberté à cet idéal entrepreneurial vendu par les entrepreneurs américains.

Avant de démarrer, demandez vous exactement quel type de vie vous voulez mener et comment votre entreprise s’inserera dans votre vie.

🆓Ne pas comprendre que pour recevoir il faut donner

Dans le monde d’internet aujourd’hui, le format premium est devenu la norme. Le premium c’est offrir quelque chose gratuitement aux personnes qui viennent sur votre site en contrepartie de leur e-mail et travailler ensuite pour en faire vos clients.

Par conséquent, une règle d’or dans les business du web est que pour recevoir, vous devez donner !

Il faut accepter de donner quelque chose pour pouvoir recevoir en retour. 

Et c’est pareil pour la plupart des actions que vous souhaitez mener !

Vous voulez être mentoré par quelqu’un ? Imaginez ce que vous pouvez donner en contrepartie.

Vous voulez être mentionné sur un site internet ? Il faudra donner quelque chose en échange.

L’apprentissage

Dans l’entrepreneuriat, il faut apprendre la générosité ! Si vous ne donnez rien, il y a peu de chance pour recevoir quelque chose en échange.

🍸🍷🍺Prendre un boulot à coté de ma boîte

Toujours l’époque bar mais avec une barbe plus longue.

Après 4 mois à tenir mon entreprise et sans toucher le chomage, il a fallu que je recherche un emploi en parallèle pour réussir à subvenir à mes besoins.

Par chance, mon père est restaurateur et c’est donc assez logiquement que j’ai commencé à travailler quelques soirs par semaine au bar.

Je pouvais donc consacrer ma journée au travail pour ma boite avant de travailler le soir au bar et d’y vendre quelques bières artisanales.

Même si sur le papier cette idée semblait excellente, la charge de travail est très vite devenue trop grande. J’ai perdu beaucoup de focus et de concentration en travaillant le soir.

De plus, quand vous finissez à 2h du matin il devient difficile d’être productif à 8h le lendemain.

L’apprentissage

L’entrepreneuriat n’est pas un sprint ! C’est un marathon qu’il faut courir à la vitesse d’un sprint.

L’entrepreneur est comme un sportif. S’ il veut réussir, il doit optimiser sa vie pour être aussi productif que possible pendant ses journées. 

Cela signifie que toute votre concentration doit être consacrée à votre entreprise et que toute distraction, qu’elle soit plaisante ou non, vous éloignera de vos objectifs.

😱Avoir peur de parler des sujets qui fâchent

Vous connaissez certainement ce sentiment : pour ne pas parler d’un sujet qui fâche vous préférez l’éviter et le remettre à plus tard. Ou pire encore vous pensez que c’est votre imagination qui vous joue des tours et vous remettez le sujet à plus tard.

Après tout, c’est toujours plus simple de décaler les sujets qui fâchent.

Et un jour il revient sur le tapis et il y a de grandes chances que cela explose complètement.

Personnellement j’ai vécu cette situation avec mon associé. 

Nous étions en désaccord sur beaucoup de sujet mais nous n’en parlions pas. Et un jour cela a joué sur notre motivation. Puis le clash était énorme. Je vous passe les détails sanguins.

L’apprentissage

L’apprentissage est simple : ne remettez pas à plus tard les sujets qui fâchent !

En remettant quelque chose à plus tard, vous êtes sûr de lui donner l’opportunité d’exploser.

🍔Ne pas avoir une qualité de service irréprochable

Aujourd’hui sur internet la concurrence est tel que vous êtes mis en concurrence avec des géants américains ayant des milliers d’employés. 

Vos clients attendent de vous une qualité de service similaire à Amazon alors même que vous n’avez que quelques employés et qu’ils en ont des millions.

De plus, Amazon vend tout (même des bières) et si vous faites de l’e-commerce vous êtes sûr d’être de prêt ou de loin en concurrence avec eux.

Pour vous citer un exemple, puisque j’avais une place de marché de la bière, je laissais les brasseries envoyer directement les cartons. Par conséquent, les bières étaient très souvent envoyés quelques jours après la commande et les clients attendaient parfois plus de 6 jours pour avoir leurs bières.

De nos jours, ce genre de délai n’est plus accepté par les acheteurs qui s’attendent à une qualité de service irréprochable.

L’apprentissage

Prenez conscience que votre qualité de service doit être irréprochable !

– Commencez par être irréprochable de votre coté. (Pas de délai avec vos fournisseurs, paiement dans les temps)

– Imposer à vos fournisseurs d’être tout aussi irréprochable ! 

Soyez conscient qu’aujourd’hui la qualité de produit et de service attendu doit être très élevé pour que vous réussissiez.

💻Ne pas réussir à automatiser des tâches

Pour faire simple je vais vous donner un exemple.

Exemple : quand les brasseurs voulaient rentrer sur le site ca me prenait un mois.

J’aurais pu bosser un peu dur, préparer un fichier à remplir et gagner un temps fou !

L’apprentissage

– Comprendre la gestion passive.

Ce que j’appelle la gestion passive c’est l’idée de travailler dur pendant une journée sur une tâche pour vous permettre de vous libérer du temps à l’avenir.

Pour vous donner une exemple :

– Chaque fournisseur que j’ajoutais sur ma place de marché me demandais un temps fou. Je les rentrais un à un à la main les uns après les autres.

– Une solution simple serait de leur envoyer un fichier qu’ils n’auraient plus qu’à remplir puis embaucher quelqu’un pour copier coller les informations.

📪Etre drogué aux e-mails

Honnêtement, lorsque j’avais ma startup, je pense que je vérifiais mes e-mails 50 à 60 fois par jour.

Dès que j’avais une tâche que je n’avais pas envie de faire, je chargeais rapidement gmail pour vérifier qu’il n’y avait pas une bonne nouvelle sur mes e-mails.

Les e-mails fonctionnent comme une drogue. Ils vous apportent une dose de dopamine lorsque vous constatez recevoir un nouvel e-mail. 

D’ailleurs vous pouvez regarder le documentaire Derrière nos écrans de fumée sur Netflix qui vous prouvera à quel point les e-mails et les réseaux sociaux deviennent une véritable drogue.

Le conseil

Je vous conseille de gérer vos emails de façon aussi passive que possible. 

Lorsque je dis passive j’entends que plutôt que de vous connecter 30 fois à vos e-mails par jour, je vous conseille de vous réserver deux plages horaires précises pour vos mails : une le matin et une l’après-midi.

Cela vous permettra de rester concentré sur vos tâches et de ne pas vous laisser attirer par la dopamine apporté par les emails que vous recevez.

Si vous me répondez à cela : “Oui mais on ne sait jamais il peut y avoir une urgence”, je vous conseille de vérifier combien de fois vous avez eu une urgence dans les 6 derniers mois.

Si vous en avez peu, c’est que vous n’avez pas besoin de vérifier vos emails toutes les 20 minutes. Si vous en avez beaucoup, vous pouvez toujours donner votre numéro aux personnes qui peuvent avoir ces urgences pour vous libérer de vos e-mails.

🔥Ne pas savoir faire de choix. 

Quand j’avais ma startup j’ai tout fait. J’ai fait du B2B, du B2C, j’ai vendu une box. J’ai même bossé dans un bar c’est dire !

J’ai fait des posts facebook, twitter, instagram…

En gros, je n’ai jamais fait de vrais choix. Je n’ai jamais décidé de mettre de coté une tâche ou une autre.

Résultat : Je ne faisais rien de bien ! Chaque petite heure que je consacrais à un projet m’empechait de la consacrer pleinement à un autre sujet.

Et ça c’est mortel pour ta boîte.

L’apprentissage

Entreprendre c’est renoncer.

Vos journées sont limitées en tant qu’entrepreneur et vous ne pouvez pas vous consacrer à des milliers de tâches différentes.

Il faut mieux faire quelque chose très bien qu’une dizaine de choses différentes que vous allez mal faire. 

Vous devez donc faire des choix et mettre des choses à la poubelle pour pouvoir faire d’autres choses bien.

🤫Faire des tâches que je n’aimais pas

Une grande erreur de mon expérience startup : j’ai fait beaucoup de tâches que je n’aimais pas et par conséquent je n’étais jamais excellent dans ses tâches.

Lorsque vous faites quelque chose que vous n’aimez pas, il devient rapidement difficile de le faire sur le long-terme et vous commencerez rapidement à remettre cette tâche à plus tard.

Un exemple c’est notamment notre activité de vente de bières chez les professionnels. Je passais mon temps à aller de bar à bar pour vendre des bières et discuter avec les tenanciers de bars. Je n’aimais pas du tout cette activité et forcément après quelques mois j’ai commencé à la repousser à plus tard.

Aujourd’hui j’ai structuré mon activité dans la bière autour d’un blog et j’écris chaque semaine sur le sujet ce qui me permet de gagner plusieurs milliers d’euros par mois.

Et surtout la grande différence : j’adore faire ca ! Je suis très content d’écrire tous les jours sur un sujet qui me passionne.

L’apprentissage 

Deux possibilités s’offrent à vous :

– Faire une activité que vous aimez et pour cela il faudra peut-être sacrifier d’autres activités. Si vous n’aimez pas faire une tâche précise, il faudra peut-être embaucher quelqu’un pour ce sujet et peut-être vous payer un salaire moindre.

– Choisir une activité que vous aimez. Cela ne vous enlève pas d’autres désagréments mais vous serez sans aucun doute meilleur pour le faire.

💰Ne pas Comprendre l’effet de levier de l’argent

Avec ma boîte j’avais peur de dépenser le moindre euros.

La moindre dépense était controlée. Je faisais attention à tout.

Résultat : je n’ai jamais connu la croissance avec ma boite.

L’argent a un effet de levier qu’il faut comprendre. En dépensant de l’argent pour trouver des clients et vous faites parler de vous.

Même si cela vous coûte de l’argent au départ, cela fera ensuite parler de vous à d’autres personnes et vous générerez petit à petit un effet cumulé.

Peut-être que le premier euro dépensé ne vous rapportera rien mais il fera parler de vous à d’autres personnes et vous permettra de déclencher un effet cumulé !

😱Me laisser manger par la peur

Je finis cet article par l’un des plus gros bloqueurs : la peur.

La peur est irrationnelle et la peur vous bloque pour réussir votre startup.

Je pense qu’il existe deux types de peur : la peur de l’échec et la peur de réussir.

Bien sûr vous pouvez ajouter d’autres peurs comme :

– j’ai peur de ce que d’autres personnes vont penser

– j’ai peur de finir ruiner

Mais selon moi c’est toujours lié aux deux peurs précédentes.

Personnellement c’est la peur de réussir qui m’atteint le plus mais chacun est différent à ce niveau.

Avec les années j’ai développé une technique pour avancer face à mes peurs. Je vous la révèle ici.

La technique ultime

Ma technique pour faire une tâche qui me fait peur : 

– écrire la tâche qui me fait peur dans ma to-do list. 

Après je suis obligé de le faire puisque je le vois tous les jours écrit dans ma liste de chôses à faire.

En plus, en l’écrivant je réaliser moi-même que cette tâche me fait peur. Et cela me permettra de l’analyser et d’essayer d’en trouver les fondements.

Conclusion : Le voyage est plus important que la destination

 J’ai appris. J’ai tellement appris.

J’ai relancé une boite. Quelque chose de différent qui me correspondait mieux. Un blog sur la bière dans lequel j’aide les passionnés de bières à développer leur expertise.

Je fais plus de visites en une journée que ce que je faisais en un mois… J’ai aussi développer le business de manière à gagner plus d’argent par jour que ce que je gagnais en un mois.

Un échec n’est rien d’autres qu’un succès qui met du temps à arriver. Le monde appartient à ceux qui passent à l’action.

Merci pour votre lecture.

Vous pouvez découvrir mes services de consultant SEO sur ces différentes pages :

Consultant SEO Colmar

Consultant SEO Mulhouse

Consultant SEO Strasbourg

Bien sûr je peux également travailler à distance sur tous vos projets SEO. La plupart de mes clients se trouvent d’ailleurs à Paris.

37 thoughts on “30 erreurs qui ont coulé ma startup”

  1. TRICOT Stéphanie

    Bravo Luca, très complet, bien détaillé avec de nombreux exemples qui permettent de comprendre chaque point. Bravo aussi d’avoir trouvé et créé une nouvelle activité qui te satisfait à 100%. Bonne continuation !

    1. Merci Stéphanie ! J’ai essayé de détailler autant que possible pour que cela puisse servir à chaque entrepreneur !

  2. Hello,

    Je tiens à te remercier pour ces conseils de qualité. Linkedin regorge d’articles et de retours glorieux sur comment une startup explose, il est important aussi de savoir ce qui peut la faire couler.
    J’espère que tu es heureux dans ta nouvelle expérience chez Scalingo. Beaucoup de courage pour la suite, et heureux de recevoir des conseils en growth (livres/newsletters/personnes à suivre).

    Excellente soirée,
    Yahia.

    1. Avec plaisir merci Yahia ! C’est exactement le but de l’article : parler des échecs et permettre de les envisager d’une nouvelle manière ! Je suis content que cela te serve !

  3. Un super article que j’ai pris le temps de lire ce matin encore dans mon lit. Un ami qui a passé 10 ans dans la construction s’est donné le défi de monter une boîte dans la tech. Avec son associé ils sont partis dans tous les sens, et quand je demandais si ce n’était pas trop d’ambition, j’ai reçu le fameux discours sur Steve jobs et qu’il était à 100% sur qu’il pouvait le faire. Après plusieurs séances de consulting, je réalise qu’ils ne connaissent rien des pratiques marketing modernes. Ils ont fait leur logo sur PPT, leurs posts Instagram n’ont que quelques likes et surtout, ils sont sans cesse en développement de leur projet et ce n’est jamais lancé officiellement. On s’est brutalement pris la tête quand je lui ai expliqué que je ne vois pas comment ils vont faire. Sans expérience, sans embaucher, sans remise en question à construire une plateforme qui viendrait concurrencer un géant américain. Cet article m’a fait penser à toutes les fois où j’ai essayé de leur parler de parcours utilisateurs, de tendances à suivre d’exemplaires d’entreprises qui arrivent à scaler juste pour qu’ils me répondent que je n’ai jamais rien créé moi, je n’en sais rien du tout. Ah la la, l’entrepreneuriat. Merci pour ce bel article, de vous dévoiler et d’avoir appris autant. Un grand bravo !

    1. Plein de bonnes remarques qui sont pleines de bon sens. Quand on a une entreprise on a parfois du mal à lever la tête et à voir ce qu’il se passe. Résultat on est convaincu qu’on va dans la bonne direction alors que pas du tout ! En plus, il est difficile d’identifier les problèmes… Merci pour ton commentaire !

    1. Merci Maud ! C’est incroyable d’avoir un commentaire comme cela et de sentir que mon travail est reconnu. Je pense que je suis boosté jusqu’à samedi prochain au moins ! D’ici là je te réecris haha

  4. Merci Luca tu pourrais écrire un livre tellement c’est passionnant et rythmé. La peur de réussir me parle, j’ai été sur le blog de JCK. Quel est le livre qui t’a aidé sur ce point ?

    1. Je conseille la Newsletter de JCK qui est excellente. En parallèle il a un club, le club longue vue dans lequel on lit et échange. Pendant un mois on a travaillé sur les peurs avec le livre d’Angelo Foley : les 21 peurs qui empechent d’aimer.

      Ce que cela m’a appris avant tout c’est : La plupart des peurs ont une origine profonde, parfois l’enfance où parfois même les 3 premières années de notre vie. Allez chercher dans ses souvenirs ou échanger avec des personnes est le premier pas pour apprendre !

  5. Hello Lucas,

    Merci pour cette honnête et exhaustive liste. Je me suis reconnu dans plusieurs points. Que ce soit lorsque tu parles d’éparpillement ou de finances personnelles, c’est des choses que j’ai vécu. Un peu comme toi, j’ai lancé une entreprise que j’ai finalement fermé pour raisons économiques mais aussi personnelles. Je pense que comme tu l’abordais dans un de tes points, je recherchais plus un business lifestyle que startup et je me suis plutôt embarquée dans un mode startup.
    Un peu comme toi, j’ai essayé de faire un bilan et une liste des erreurs que j’ai faite mais j’ai essayé d’être très practico-pratiques dans mon approche. C’est spécifique au secteur de la mode mais je pense que tu retrouveras des points qui te parlent : https://sandychan974.com/top-20-mistakes-new-fashion-startups-fashion-designers-do/
    On en parle quand tu veux ! Ca me fait toujours plaisir d’échanger avec des serial entrepreneurs. Je suis moi aussi en phase de transition et je suis curieuse de voir ton rebond.
    À bientôt ?

  6. Merci beaucoup Lucas !
    Merci pour ton courage de te dévoiler comme ça, pour l’immense travail que tu as fait sur toi même pour comprendre tout ça et pour le fait de nous le partager !
    Je vais prendre quelques idées de ton texte pour préparer en toile de fonds mon crash test devant un incubateur.
    Merci mille fois !!
    Myriam

    1. Avec plaisir Myriam ! Merci pour ton message et tes compliments. C’était effectivement un grand travail sur moi-même et en réalité cela a aussi pris beaucoup de temps (presque deux ans ! et beaucoup de voyages seul pour réfléchir). Super bon courage pour le crash test ! Si tu veux échanger tu me dis !

  7. lesaffre florence

    Bravo et merci Lucas pour ce récit, ces leçons de vie, ces expériences enrichissantes, ces exemples parlants. Après 25 années passées dans la distribution et le monde industriel, je me suis lancée dans le conseil. Le produit n’est pas le même car ce sont mes expériences et compétences que je vends, mais je me suis reconnue dans beaucoup de tes exemples. Cela fait du bien et donne la patate. Merci encore.
    Florence

    1. Merci Florence pour ce message et ces compliments. Félicitation d’avoir osé vous jeter à l’eau et j’espère que mes exemples vous serviront pour ne pas faire les mêmes erreurs ! Luca

  8. Bonjour Luca, bravo pour cet article très développé qui m’aide à me projeter. Je suis e train de mûrir mon projet et ça m’aide à me construire. Merci !

  9. merci pour ce retour d’expérience très complet.

    de mon expérience :
    je ne vais pas m’étendre sur payer ses fournisseurs en temps et en heure, tellement cela me semblait évident. indispensable en terme d’image mais aussi de stress personnel.
    déléguer des tâches est indispensable, et vous (et moi) avez su le faire pour la comptabilité ; on n’est pas compétent en tout, et il faut se concentrer sur ce qu’on ne peut déléguer (le cœur de métier).
    mon souci était également de savoir si/combien il fallait investir. tant qu’on n’est pas sûr que son idée va marcher, on hésite à remettre la main à la poche, mais à un moment, il faut avoir une communication “pro” (dont le site web qui est votre vitrine) et non plus ‘amateur”, donc même si c’est facile à dire après coup, il aurait mieux valu payer un site web que travailler dessus 6 mois.
    je suis très surpris de votre business plan qui était clairement insuffisant “nous avons découvert un peu trop tard qu’il fallait vendre plus de 6000 bières par mois pour être rentable”, cela doit être estimé dès le départ.
    je ne vois pas d’évocation d’étude de marché. vous indiquez par ex. “plus de 6 jours pour avoir leurs bières. De nos jours, ce genre de délai n’est plus accepté par les acheteurs qui s’attendent à une qualité de service irréprochable.”. je ne représente pas la majorité, mais le client potentiel que je suis aurait été plus intéressé par trouver/découvrir des bières de très grande qualité à un bon rapport qualité-prix, que d’être livré le lendemain. cette étude aurait permis de vérifier ce qui était attendu / ce qui aurait permis de se démarquer de la concurrence. comme vous le dites, si c’est pour faire la même chose qu’Amazon en moins bien et/ou en plus cher, il faut sans doute revoir le modèle.
    concernant l’entourage, je n’ai pas eu d’expérience probante, mais je dirai qu’il faut s’entourer de gens de confiance, qui sont bons sans forcément être les meilleurs, autonomes, fiables et qui ont à peu près la même vision / la même cible

    bonne continuation à vous, je pense à la lecture de votre blog (y compris les articles sur brewnation) que vous avez l’enterpreunariat dans le sang, vous n’avez pas connu un échec, vous avez vécu une expérience, et surtout appris de cette expérience, la prochaine ne pourra être que meilleure

    1. Merci beaucoup pour ce retour très complet ! En effet, vous avez souligné plusieurs de mes erreurs, certaines peuvent paraître évidente mais mon objectif en les soulignant est d’aider les suivants à ne pas les faire ! Merci pour votre commentaire 🙂

  10. Outstanding article, thank you Luca. Honest, transparent, motivating – and with interesting key insights. Keep going!

    1. Thanks Lukas! I gave my best to be as transparent as possible and to help everyone coming next!

  11. Assez partisan d’éliminer les négations (et les conditionnels) arrivé en milieu de lecture de votre article, j’ai balayé le titre et davantage perçu le texte comme un répertoire d’idées à creuser avant de démarrer (Et après aussi). J’ai alors interverti l’ordre de lecture. En premier l’apprentissage, ensuite l’expérience qui a pu y conduire.

    Compliment pour votre réflexion qui doit nourrir tout entrepreneur. À 70 ans, avec un artiste figurant au top 10 de tous les temps, nous démarrons une entreprise et je compte mettre votre travail sous forme de référentiel afin de vérifier la pertinence de nos actions.
    Notez que le website communiqué correspond à une autre activité développée en partenariat.

    1. Merci beaucoup pour vos compliments ! Je vous souhaite plein de réussites pour votre nouvelle entreprise et je serai ravi d’échanger si vous le souhaitez !

  12. Merci Luca! Très constructif et complet.
    Je m’excuse pour mon Français, je suis une étrangère dont j’écris avec quelques fautes d’orthographe 🙂
    Erreur: Je suis sur le stade du testing le POC (proof of concept), et une fois l’année académique est terminée je vais vraiment me lancer, car jusqu’au la j’ai fait un peu ‘erreur de recrutement’ . J’ai choisi 4 personnes de ma cohorte (en MBA Executive d’une grande école du commerce parisienne), qui “bossent” sur le projet…alors qu’ils ont 40 ans, 3 enfants, un job que ils ont peur d’abandonner, et vont jamais se lancer. C’est beaucoup trop des personnes, et je me retrouve perdre le temps a leur apprendre des choses ultra basiques comme GoogleAds, WordPress, etc… et en retour j’apprends pas grande chose (car ils sont ingénieurs en aéronautique et agriculture, rien avoir avec mon projet).

    Apprentissage: prendre maximum 1-2 partenaires si vous êtes en école du commerce et souhaitez vraiment se lancer

    1. Merci beaucoup pour ce retour et bon courage pour la suite de votre projet ! Et votre français est excellent 🙂

  13. C’est vraiment un chouette article Luca !
    Je me retrouve dans de nombreux points !
    Ah … la procrastination ! celle qui nous pousse à nous éparpiller pour ne pas regarder la peur en face !!
    Je suis encore plus certaine après cette passionnante lecture que la peur est ce qui nous empêche d’avancer et surtout d’être optimiste sur l’avenir de notre projet ou entreprise.
    Je suis curieuse de connaitre quel livre vous a aidé sur ce sujet ?
    Je vais relire votre article pour bien appréhender ( et m’en souvenir) les points à améliorer afin de corriger mes erreurs : noter ses objectifs, oser dépenser de l’argent afin de se donner les moyens de réussir, lister les priorités pour ne pas les oublier , etc !!
    Et bravo d’avoir su rebondir ! C’est encourageant pour nous tous !

    1. Merci beaucoup !! C’est le but de ce post de parler de l’échec et de permettre à d’autres de ne pas faire les mêmes erreurs !

    2. Sur la peur, un livre de Angelo Foley : les 21 peurs qui empêchent d’aimer. Cela parle plus de peur liée à l’amour mais le livre m’a fait réaliser que toutes peurs demandent une analyse profonde et une véritable introspection. Je ne sais si c’est un livre incontournable dans le sujet mais il m’a aidé sur la méthode à utiliser ! D’ailleurs j’ai écrit un autre article : https://luca-fancello.com/affronter-ses-peurs-en-7-conseils/

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