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30 leçons pour mes 30 ans

Thinking

La semaine dernière pour la première fois j’ai demandé à mes voisins de faire moins de bruit.

Je ne sors plus 3 fois par semaine pour pouvoir me lever à l’heure le matin.

Bref, comme tous les enfants qui ont connu les cartes pokémon à l’époque où elle ne valait rien, j’ai 30 ans.

Pour mes 30 ans j’ai décidé de faire une action d’inhabituel.

Je suis parti seul pendant deux jours à Mittelwihr, au milieu des vignes alsaciennes.

Entre deux randonnées et un délicieux petit déjeuner dans l’hotel, j’ai commencé à rédiger ce petit manuscrit de 30 leçons pour mes 30 ans.

Cette liste résume quelques actions retenues de mes maigres années de vie sur notre belle planète.

En relisant la liste, j’ai remarqué que beaucoup de ces leçons m’avaient été enseignés par des personnes que j’ai croisé au hasard des détours de la vie.

Avec le recul, j’ai remarqué que beaucoup de ces leçons ont été apprises par déduction sur un long-terme. C’est en prenant

Beaucoup de ces leçons ont été apprises lorsque j’étais barman au restaurant de mes parents alors que j’avais ma startup à coté.

Beaucoup de leçons m’ont été apprises par des personnes que personne ne connaît. Au détour d’un bar, entre deux tirages de bières et au gré d’une nuit qui n’en finissait plus.

Cette liste est personnelle mais j’espère qu’elle servira à chacun pour prendre du recul sur leur vie comme ma liste de 30 erreurs de ma première startup.

J’en profite pour remercier Jean-Charles Kurdali qui m’a brillamment soufflé l’idée de rédiger cet article.

En lisant cet article, vous constaterez probablement que certaines leçons concernent l’entrepreneuriat, d’autres la vie et d’autres le monde dans lequel nous vivons.

La photo obligatoire de moi enfant pour démarrer cet article !

Tout ce que tu sèmes tu le récoltes

J’ai grandi avec des parents restaurateurs et il est donc entièrement normal que mes premières leçons de vies m’aient été inculquées derrière le comptoir d’un bar.

Pendant mes vacances d’été, j’ai régulièrement financé mes études en travaillant en tant que barman.

C’est ainsi derrière le bar, entre deux bières pressions, que j’ai pu discuter avec des dizaines de personnes de tout horizon, des entrepreneurs, des salariés, des paysans, des hommes et des femmes de tout horizon.

Parmi ces échanges, une phrase d’un entrepreneur m’a particulièrement marqué : Tout ce que tu sèmes, tu le récoltes.

Au cours de votre vie, vous allez lancer des projets dans lequels vous vous engagerez pleinement. Le résultat ne dépend pas toujours que de vous. Mais dans tous les cas vous récolterez ce que vous avez semé.

Parfois, vous le récolterez d’une manière différentes de ce que à quoi vous vous attendez.

C’est mon cas avec ma première startup. Les deux premières années ont été complètement chaotiques avec des erreurs en pagaille. Pourtant, c’est cette aventure qui a ouvert toutes les portes de ma future vie.

Rien de tout cela ne serait arrivé si je n’avais pas dépassé mes peurs et que je ne m’étais pas jeté à l’eau !

Et pour récolter plus, vous l’imaginez, il faut prendre des risques !

Prêter attention aux signaux faibles

Une des principales leçons qui découlent de la fermeture de ma première startup.

Il faut écouter les signaux faibles pour réussir.

Voici comment notre cher wikipédia définit les signaux faible.

Les signaux faibles sont les éléments de perception de l’environnement, opportunités ou menaces, qui doivent faire l’objet d’une écoute anticipative, appelée veille, dans le but de participer à l’élaboration de choix prospectifs en vue d’établir une stratégie, et de réduire l’incertitude.

L’écoute des signaux faibles est un défi particulièrement compliqué.

Premièrement, parce qu’il faut être particulièrement attentif pour les détecter.

Deuxièmement, parce qu’il nous appelle très souvent et peuvent nous faire mal. La peur nous oblige alors à ne pas les écouter.

Ces signaux faibles existent dans l’entrepreneuriat comme dans les relations de couples.

Pour vous citer un exemple, j’ai vu beaucoup de ces signaux faibles dans ma première startup. Des personnes qui nous entouraient et qui au détour d’une phrase créaient des doutes sur notre association.

Pour détecter les signaux faibles, je vous conseille d’être attentif au moindre doute et de communiquer sur ces doutes à la moindre occasion.

Tu auras toujours des regrets

Si tu fais quelque chose, tu le feras toujours au dépend d’une autre.

Cette leçon m’a été apprise par un ami de primaire. Je ne vous parle pas d’une personne surdouée ou d’un futur premier ministre.

Simplement d’un moment entre deux amis finissant leur lycée et discutant dans une voiture sous les étoiles.

C’est une des premières leçons de ma vie d’étudiant. Tu ne pas être partout. Tu ne pas être le roi des soirées et sortir tous les jours et être premier de ta promotion.

Il faut faire des choix.

Je fais rapidement le lien avec l’article de Paul Graham Why nerds are unpopular? qui explique pourquoi les ‘intellos’ du lycée sont rarement les personnes les plus populaires du lycée.

Etre populaire, cela demande de l’investissement. Etre premier de la classe aussi.

Avec le recul et le temps, j’ai compris que les regrets apparaissent avant tout lorsqu’on décide de ne pas faire une action par peur de la faire.

Par exemple, on m’a réçemment proposé un travail en Thailande. Je n’ai aucune peur d’y aller, j’ai déjà habité dans tellement d’endroits du monde. Les regrets sont donc inexistants puisque je n’y vais pas parce que je n’ai pas envie.

En revanche, si je n’y vais pas par peur d’y aller, je cultiverai probablement des regrets dans ma vie future.

Personne ne vivra votre vie à votre place

Une grande leçon des dix dernières années de ma vie.

Notre génération doit faire face à beaucoup plus de choix de celle de nos parents.

Faut-il travailler en tant qu’indépendant ou être salarié ?

Ou faut-il habiter pour être heureux ?

Où étudier pour réussir ?

La génération de nos parents, sans parler de celle de nos grands-parents, faisaient selon moi face à beaucoup moins de choix. Nous n’étions pas encore entré dans l’ère d’internet qui a créé une certaine abondance de l’information.

Au cours des dix dernières années, j’ai rencontré beaucoup de personnes qui ne vivaient pas une vie choisie. Il vivent la vie que leurs parents ou la société a choisi pour eux. Et j’ai toujours remarqué un certain malheur chez ces personnes.

Lorsque j’ai créé ma première entreprise, je me suis laissé couper l’herbe sous le pied par des personnes qui avaient leur propre vision de la vie pour moi.

Quelques années après, je me rends compte que mon bonheur vient également de mes choix passés qui m’ont permis d”avoir la vie que je souhaite vivre. Et je pense que je peux aller encore plus loin dans ce sens à l’avenir.

Il faut vivre avec son temps

Vous l’aurez compris : le monde change très vite.

Pour survivre, l’être humain doit s’adapter. Et pour cela il faut apprendre à vivre avec son temps.

L’exemple que je vais vous donner est celui des relations de couple.

Pendant des années, j’ai souhaité rencontrer uniquement des personnes en évitant les applications de rencontre.

Cela avait presque quelque chose de chevaleresque avec cette idée de rencontrer absolument quelqu’un dans ce que je considérais être la “vraie vie”.

Résultat : Peu de rencontres pendant quelques années et l’obligation de vivre des relations avec les rares personnes que je pouvais rencontrer par le biais du travail ou des amis.

Puis, à contre-coeur presque j’ai décidé de m’inscrire sur une application de rencontre.

Et là j’ai été surpris.

Des conversations intéressantes, et des rencontres plus rapides que ce que j’aurais pu imaginer. Un véritable sentiment d’abondance.

A l’époque de nos parents, les chances de rencontrer une personne était beaucoup plus rares qu’elles ne le sont aujourd’hui. Les opportunités étaient rares et leur seul moyen de rencontrer quelqu’un était de bénéficier d’une connaissance en commun ou de trouver quelqu’un qui habitait dans leur ville ou dans leur région.

Les applications de rencontre nous permettent aujourd’hui de rencontrer des personnes qui n’ont au départ pas de lien direct avec nous et qui peuvent se situer dans n’importe quel quartier ou ville de France. Pourquoi ne pas en profiter ?

Moralité : il faut apprendre à vivre avec son temps.

Les personnes sont en évolution permanente

Parmi mes 30 années de vies, j’ai passé 25 années en France et environ 5 ans à l’étranger. En France notamment on aime beaucoup mettre les gens dans une case. Pour moi c’est une erreur.

J’ai remarqué qu’une tendance de l’être humain est définir les personnes comme ‘Le footballeur’ ‘L’intello de la classe’ ‘L’entrepreneur’.

Je pense que nous devons apprendre à considérer les personnes comme des évolutions permanentes.

Ce que tu es aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ce que tu seras dans 3 ans ou 5 ans. Au cours des prochaines années, vous allez régulièrement devoir essayer de devenir chaque jour une version de vous-même.

Vous pouvez être entrepreneur aujourd’hui et salarié demain. Et pourquoi pas les deux si vous en avez envie. Vous pouvez être créateur de contenus sur le football aujourd’hui et devenir un créateur de contenus sur le rugby demain.

Chaque être humain est une espèce en évolution permanente.

Ne pas avoir le temps est une illusion

“Je n’ai pas le temps”

Cette phrase je pense l’avoir entendu des milliers de fois en 30 ans.

Après des années de réflexion, je pense que ne pas avoir le temps est une illusion. On a toujours le temps.

Si vous n’avez pas le temps il existe selon moi deux raisons possibles :

  • Vous êtes organisés comme un pied
  • Vous avez d’autres priorités (et il n’y a pas de soucis si vous l’avouez)

On a toujours le temps : tout est une question de priorisation et d’organisation.

Si vous avez l’impression que vous n’avez pas le temps pour faire ce que vous aimez, c’est peut-être qu’il faut réétudier vos priorités.

Pour la première fois de l’histoire n’importe qui peut créer de l’effet de levier Médias and Code

Les fameuses économies d’échelles !

Ce que j’appelle l’ère du scale c’est une ère dans laquelle n’importe quel être humain sera désormais capable de créer des économies d’échelle et de l’effet de levier grâce à la technologie.

A une autre époque de l’histoire le seul moyen de créer de l’effet de levier était d’utiliser le capital (l’argent) et les personnes.

Une entreprise pouvait générer plus de revenus en embauchant de nouvelles personnes et en augmentant sa productivité.

Depuis l’apparition d’internet, deux autres moyens de créer de l’effet de levier sont apparus et ils sont accessibles à tous : le code et les médias.

Avec le code, un ingénieur peut développer un produit et le vendre à un million de personnes sans coûts supplémentaires. Avec les médias, un créateur peut créer du contenu et le faire lire par des milliers de personnes sans coûts additionnels.

Cet article de blog pourra être lu par 1000 personnes ou par 1 millions de personnes sans que le prix soit différent pour moi.

Mieux encore, on voit apparaître dans toutes les industries de nouveaux moyens de créer de l’effet de levier.

Pour vous le prouver je vais vous donner un exemple simple dans le monde de l’hôtellerie restauration.

Quand j’étais petit j’ai appris une règle simple dans la restauration : pour gagner plus, il faut plus de clients.

Récemment mon oncle restaurateur a acheté une machine pour cuire les pizzas. Il l’a installé dans un village à quelques kilomètres du sien. Grâce à ce four automatique à pizza, il peut servir deux fois plus de clients que le nombre de places dont il disposait dans son restaurant.

Son objectif est maintenant d’installer cette machine dans une dizaine d’endroits en Alsace. Il peut maintenant servir des pizzas à des dizaines d’alsaciens au lieu de se limiter à son village.

L’ère du scale est arrivée.

Le but d’un débat n’est pas de prouver à l’autre que vous avez raison

Les politiciens et les médias nous donnent une vision du débat qui est complètement erronée : il faut toujours un gagnant et un perdant.

Pour moi si l’objectif d’un débat est d’avoir raison vous n’obtiendrez jamais la victoire.

Vous aurez beau avoir les meilleurs arguments du monde vous n’arriverez pas à changer l’avis d’une personne qui a un avis diamétralement opposé.

Lorsque vous débattez avec un ou une amie en soirée, le but n’est pas de lui prouver que c’est vous qui avez raison. Vous apprendrez beaucoup plus en échangeant vos idées dans le calme et en développant de l’empathie pour comprendre les arguments de l’autre personne.

Le sport et les médias nous donnent une fausse image de la vie

Au sport il doit y avoir un gagnant et un perdant.

Dans un débat à la télévision, il doit y avoir un gagnant et un perdant.

Cependant, selon moi on aurait tort de croire que notre vie

Dans le business il peut y avoir plusieurs gagnants.

Vous avez déjà remarqué que lorsque plusieurs bars ouvrent dans la même rue ils sont tous complets ?

Vous avez remarqué que la fréquentation des hotels n’a pas baissé alors que Airbnb a proposé des possibilités de logements dans le monde entier ?

Les raisons sont simples : dans le business il existe plusieurs gagnants !

L’échec est très relatif

People fail forward to success

En fermant une entreprise (pour finalement la continuer) j’ai compris que l’échec était quelque chose de très relatif.

Pour commencer il est relatif parce que la définition d’un échec change entre chaque individu. En effet, chacun considère la réussite et l’échec de manière différente.

De plus, l’échec peut être un véritable tremplin pour atterrir beaucoup plus loin qu’on aurait pu le faire sans cet échec. Peut-on alors alors vraiment parler d’un échec ?

La vie n’est pas un match de football avec un perdant et un gagnant.

En réalité, l’échec existe avant tout dans la tête des autres. Si vous êtes capable de vous concentrer sur votre parcours et de vous détacher de ce que pensent les autres, vous pourrez vous concentrer uniquement sur votre propre définition de la réussite.

Il faut parfois accepter de résoudre les problèmes quand ils arrivent

Parmi les premières leçons de l’entrepreneuriat j’ai appris qu’il fallait accepter de résoudre les problèmes lorsqu’ils surgissent.

C’est particulièrement contre-intuitif : pendant toute notre vie l’école nous apprend à résoudre des problèmes avant même qu’ils n’arrivent. D’ailleurs, on nous apprend souvent à résoudre des problèmes qui n’existent pas encore 😉

Pourquoi alors résoudre les problèmes lorsqu’ils arrivent ?

Tout simplement parce que c’est ce qui te pousse à passer à l’action. Je vais vous donner un exemple : si vous créez un site internet pour vendre des stylos et que vous commencez à prévoir tous les problèmes logistiques qui y sont liés, vous n’allez jamais vous lancer.

Bien sûr cela ne faut pas dire qu’il faut prendre des risques inconsidérés.

Attention également, cela ne veut pas dire qu’il faut répéter les mêmes erreurs encore et encore. Au contraire, l’expérience doit vous apprendre à ne pas faire deux fois les mêmes erreurs et à anticiper certains problèmes futurs.

Les jeunes qui arrivent vont être très très talentueux

La génération de trentenaires dont je fais partie est probablement la dernière génération qui a grandi en pensant que nos parents avaient réponse à tout.

De nos jours, ce sont les parents qui demandent aux enfants comment utiliser internet. Cela ne veut pas dire que nos parents n’ont rien à nous apprendre bien au contraire.

Cela prouve simplement que les nouvelles générations ont face à eux une école en ligne dont ils peuvent bénéficier dès qu’ils le souhaitent.

Cette génération arrive tout doucement en entreprise avec plus d’expériences sur les réseaux sociaux que leurs managers eux-mêmes.

Cela signifie qu’il va falloir s’adapter en entreprise avec un nouveau type de management qui fera confiance à cette nouvelle génération.

C’est possible de monter une boite en gardant son boulot

Tu ne peux pas monter une boite en gardant ton boulot.

C’est ce que croit encore des dizaines de personnes.

Peut-être que c’était le cas il y a 20 ans. A l’époque pour monter une entreprise il fallait énormément de temps (rien que les démarches administratives prenaient un temps fou). De nos jours avec internet et la dématérialisation, il est possible pour de plus en plus d’employés de créer une activité parallèle à leur activité principale.

C’est l’un des grands changements de l’ère d’internet. Tout le monde a maintenant la possibilité de créer un projet en parallèle de son activité de salarié.

D’ailleurs, la plupart des chaînes Youtube ou des blogs ont été créés par des salariés qui souhaitaient consacrer plus de temps à leur passion.

Tes peurs et tes croyances guident beaucoup plus ta vie que tu ne le crois

Love to learn

Voilà un thème qui me touche particulièrement.

Pendant mon enfance (et comme tout le monde d’ailleurs), j’ai emmagasiné beaucoup de croyances qui sont liées à des dizaines de raisons différentes.

Parmi ces croyances, on peut citer les suivantes :

“Si tu montes une boîte et que tu échoues tu ne seras plus employable”

“C’est risqué de monter une boite”

“Chassez le naturel il revient au galop”

“Les gens ne changent pas”

Je passe également toutes les croyances autour de l’argent parce que cela serait un peu long.

Avec les années, j’ai remarqué que ces croyances nous guident beaucoup plus qu’on ne le croit. Elles m’ont très souvent bloqué dans mon avancement ou dans ma croissance personnelle.

Depuis peu, j’essaye de réfléchir de manière différente en m’arrêtant sur mes croyances et en essayant de comprendre leurs origines. Cela a aussi été rendu possible grâce à mon travail avec un coach et à mes lectures.

Pour réussir il faut réussir à faire 10 fois plus que les autres

Une leçon que j’ai récemment tirer du livre La règle du 10X. Pour la résumer en une phrase, ce livre avance la thèse que pour réussir il faut trouver des moyens pour faire 10X plus que d’autres personnes.

Cela peut être travailler 10X plus mais aussi être 10X plus efficace et bien d’autres choses encore.

J’ai remarqué qu’au cours de ma vie j’avais inconsciemment respecté cette règle et qu’elle m’avait permis de réussir

Au Lycée j’ai fait beaucoup plus de cours que les autres et c’est ce qui m’a permis d’entrer en grande école alors que je venais d’un lycée banal et que personne dans ma famille n’avait fait de grandes écoles. Arrivé au lycée, j’ai étudié le chinois, j’ai fait un bac franco-allemand, j’ai étudié jusqu’à minuit tous les soirs.

Cela m’a permis de me distinguer académiquement parce que je faisais 10X plus qu’un lycéen lambda.

Avec le recul j’ai un peu perdu ce momentum à l’âge de ma première startup et je l’ai retrouvé ensuite avec le blogging. C’est en écrivant tous les matins et en consacrant une heure de mon temps à l’écriture que j’ai fait beaucoup plus que la majorité des personnes.

La règle des 10 fois n’est pas une règle absolument parce que cela ne consiste pas à travailler bêtement. Et c’est pour cela qu’il faut lire la prochaine leçon.

Travailler dur c’est bien. Travailler dur sur les bonnes choses c’est mieux

Pendant ma première startup Brewnation, j’ai travaillé très dur. J’ai enchaîné les heures sans compter. Pour autant cela n’était pas suffisant pour réussir.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que je n’ai pas travaillé sur les bonnes actions.

Vous savez surement déjà entendu l’adage “La réussite c’est du travail”.

Et d’ailleurs cet adage nous est souvent répété par des personnes d’une autre génération.

Il faut dire qu’effectivement, dans une entreprise industrielle si vous étiez un simple employé il fallait travailler dur pour réussir.

A titre d’exemple, en faisant des heures supplémentaires, vous aviez la chance de vous faire remarquer par votre supérieur et de monter petit à petit dans la hiérarchie de l’usine.

Je pense fondamentalement qu’internet a révolutionné ce prisme. Il faut toujours travailler dur pour réussir. Mais il faut surtout travailler dur sur les bonnes choses.

C’est pour cela qu’un développeur expérimenté sera beaucoup plus efficace et fera moins d’erreur qu’un développeur débutant.

A l’ère de l’abondance de l’information, la capacité à prendre le bon chemin devient de plus en plus valorisé et c’est elle qui vous permettra de réussir plus vite.

Le risque de l’entrepreneuriat devient de moins en moins présent

Une nouvelle génération d’entreprises est en train d’apparaître.

Il y a une trentaine d’années, entreprendre était risqué.

Pour entreprendre il fallait souvent investir pour acheter du matériel, pour développer un produit et pour le vendre en développant une force commerciale.

De nos jours de plus en plus de business se lancent sans cash et s’autofinancent entièrement.

Les modèles d’antan qui consistaient à travailler dans une entreprise pendant 20 ans avant de lancer la sienne disparaisse peu à peu. Le monde d’internet évolue beaucoup trop vite et le meilleur moyen de s’adapter à sa vitesse reste encore d’en faire partie.

Dans le monde entier, les créateurs de contenus apparaissent comme des champignons. On commence même à parler de la creator economy. Ces créateurs vivent grâce à la création de leur propre média.

Je vous conseille d’ailleurs de lire les articles de Valentin Decker sur le sujet qui explique l’apparition d’un nouveau type de média.

Les objectifs servent vraiment à quelque chose

Goals
To do list

Lorsque j’ai commencé ma carrière professionnelle j’ai essayé de me fixer des premiers objectifs. Comme tout le monde, j’ai commencé par me fixer des objectifs élevés voir inatteignables.

Spoiler : cela n’a pas fonctionné.

Lorsque j’ai créé ma première société j’ai essayé de reprendre les objectifs en essayant de rester modéré.

Spoiler : cela a un peu mieux marché mais ce n’était toujours pas très satisfaisant.

Puis après l’échec de ma première boite je me suis remis sérieusement sur le sujet.

Maintenant j’ai des objectifs à l’année, à trois mois, au mois et à la semaine. Et j’avance tous les jours beaucoup plus vite grâce à cela. A terme j’aimerais même aller encore plus loin avec des objectifs à 5 ans et à 10 ans.

J’ai alors commencé à discuter avec des dizaines de personnes pour savoir comment ils ou elles mettaient en place leurs objectifs.

Et j’ai fait un constat clair : Tout le monde sous-estime le pouvoir des objectifs.

Le problème des objectifs c’est qu’on va régulièrement s’en fixer mais que lorsqu’on ne les atteint pas on en déduit qu’ils étaient mauvais.

Mais les objectifs ne sont pas toujours là pour qu’on les réussisse !

Pour moi la raison d’être des objectifs est double :

  • Fixer un cap pour réfléchir où on souhaite aller
  • Nous faire avancer tous les mois vers ces objectifs

Si tu n’atteins pas un objectif que tu t’es fixé cette année que se passe-t-il ? Rien !

Mais sans cet objectif de départ tu ne serais surement pas arriver aussi loin !

Le changement d’une personnalité est possible. Mais cela prend une volonté folle.

Jusqu’à mes 17 ans, j’étais une personne très timide.

Lorsque je suis arrivé en terminale j’ai décidé de changer de personnalité et de me forcer à aller vers les autres.

J’ai alors entamé un long parcours du combattant durant lequel j’ai petit à petit évoluer et je suis devenu beaucoup plus à l’aise en société.

Cette expérience de prime abord très difficile m’a appris à réfuter certains adages comme “On ne peut pas changer sa personnalité”

Changer est un choix et il est accessible à tous.

Cependant, changer votre personnalité ou vos habitudes demandent une volonté féroce. Pendant toute la période de votre changement, il sera toujours plus facile de tout laisser tomber et de rester dans votre zone de confort.

Par conséquent, le changement est une décision personnelle. Vous pourrez rarement changer une autre personne de votre propre volonté.

Mais le changement est accessible à tous !

L’effet cumulé est une des merveilles de ce monde

Lorsque j’ai lancé mon premier blog et que j’ai commencé à écrire tous les jours je n’ai vu aucun résultat pendant plusieurs mois.

Quelques visites par-ci, par-là mais rien de plus.

Pourtant après un an à écrire tous les jours et à montrer mon contenu à la face du monde il a commencé à se distinguer petit à petit.

Puis j’ai commencé à générer des emails. Puis avec ces emails j’ai pu créer une communauté qui a continué à parler de mon contenu.

La réussite de mes blogs vient avant tout de l’effet cumulé : A force de créer, créer et encore créer des contenus vous commencez à générer de la visibilité qui se cumule petit à petit.

Et en réalité je pense que ma capacité d’écriture vient déjà de mon enfance. J’ai passé mon enfance à lire des journaux et des livre. Lorsque j’avais du temps, j’écrivais des articles de journaux pour mon propre compte.

La société nous vend très souvent des exemples de réussite rapide ou soudaine mais en réalité cela n’existe pas (ou très peu).

Pour vous rendre compte de l’impact de l’effet cumulé je vous

Si vous êtes capable d’écrire tous les jours pendant 20 ans, imaginez l’impact sur votre vie à 20 ans ?

Si vous êtes capable d’écrire des notes sur tout ce que vous lisez, imaginez l’impact sur votre vie à 20 ans ?

Commencez maintenant et travailler sur le long-terme pour profiter du bénéfice de l’effet cumulé.

Si tu ne montres pas ce que tu fais à la face du monde cela ne sert à rien

Les plus grands génies sont incompris.

Je suis convaincu que le monde est plein de petits génies. Mais la plupart de ces génies se contente de rester dans leur zone de confort.

Suivre ce que leur dicte la société plutôt que de passer à l’action.

Et c’est pareil sur l’écriture : tu as beau écrire le meilleur contenu du monde dans ton coin. Si tu ne prends pas ton courage à deux mains pour le publier, il ne recevra jamais la reconnaissance qu’il mérite.

Mais le monde est encore plus cruel : il est possible que vous écriviez pendant des dizaines d’années et que vous le montriez à la face du monde sans voir le moindre résultat.

Je connais des dizaines de créateurs qui avant d’être vraiment connu ont écrit et publié pendant des années avant de se faire remarquer sur la toile.

Cela me fait d’ailleurs penser au livre Martin Eden de Jack London.

Ce livre raconte l’histoire d’un homme sans le sou qui se met à écrire pour plaire à une jeune bourgeoise. Il commence par écrire pendant des années sans aucune réussite. Puis après des années de travail, un éditeur célèbre remarque sont travail et le fait publier.

Il devient célèbre du jour au lendemain mais ne cesse d’affirmer que son contenu existait déjà.

Le seul moyen de faire connaitre votre travail est de le publier à la face du monde.

L’effort paie sur le long terme

Encore une leçon de mes 30 premières années de vies : l’effort paie majoritairement à long-terme.

C’est le cas dans l’entrepreneuriat, dans nos relations de couple, dans le sport et dans plein d’autres cas.

Si vous voulez construire une audience ou créer une entreprise à succès, il faudra être capable de faire des efforts que vous reproduirez tous les jours sur le long-terme.

La plupart des gens cumulent des efforts pendant quelques mois avant de s’arrêter à cause de l’épuisement. Mais l’effort paie à long-terme !

De plus, cela fonctionne dans les deux sens : si quelqu’un fait quelque chose de mauvais pour la santé une seule fois, il n’y aura presque aucune conséquence. Manger un plat gras et non équilibré demain changera peu votre vie si c’est la seule fois.

En revanche, si vous répétez cette erreur chaque semaine cela risque d’être bien différent.

A part pour de rares exceptions l’effort paie donc toujours à long-terme.

On est souvent amoureux de la finalité en oubliant le chemin pour y parvenir

Récemment, j’ai eu une discussion avec une amie qui rêvait de racheter un bar.

Mon premier réflexe en tant que fils de restaurateur a été de lui demander si elle avait déjà travaillé dans un bar ou un restaurant.

Réponse négative. J’ai alors demandé si elle avait prévu de le faire.

Réponse tout aussi négative.

J’ai alors compris l’écueil dans lequel beaucoup d’entre nous sommes déjà tombés.

Nous tombons amoureux de la finalité au lieu de tomber amoureux du chemin à parcourir.

Nous rêvons tous d’être millionnaire et d’arrêter de travailler. Mais combien d’entre nous sont réellement prêt à réaliser tous les sacrifices nécessaires pour y parvenir ?

Les gens heureux sont ceux qui vivent une vie choisie

Choisir sa vie est l’eldorado de notre nouvelle génération.

Choisir ses propres contraintes. Travailler quand on le souhaite. Ou encore travailler en voyageant.

Voici quelques principes qui guident notre nouvelle génération.

Au cours de mes 30 premières années, j’ai eu l’opportunité de rencontrer des milliers de personnes. Parmi ces personnes, j’ai toujours remarqué que les plus heureuses étaient celles qui avaient choisi leurs vies.

Choisir sa vie cela peut être choisir son métier ou la ville où l’on souhaite vivre. Mais surtout cela signifie choisir ses contraintes. Une vie sans contrainte n’existe pas.

Choisir sa vie c’est avant choisir les contraintes qui nous conviennent le mieux.

L’échec n’est qu’un succès qui n’a pas encore pointé le bout de son nez

Le seul moyen d’échouer un projet c’est en réalité de l’abandonner totalement.

Tout projet qui n’est pas abandonné n’est rien d’autres qu’un succès qui attend patiemment pour pointer le bout de son nez.

Tout le défi est de pouvoir tenir sur le long-terme lorsqu’un projet n’est pas arrivé à la maturité financière dont vous avez besoin pour assurer votre survie matérielle.

Mais ne l’oubliez : vous récolterez tout ce que vous avez semé ! Mais cela n’arrivera pas de la manière dont vous le pensez !

Ton passé ne définit pas ton futur !

Lorsqu’on analyse une personne ou que l’on s’analyse soi-même il est facile de penser que notre passé nous définit et d’oublier que les êtres humains sont en évolution permanente.

Pourtant, il est important de comprendre que notre passé ne définit pas notre futur.

Ce n’est pas parce que vous étiez mauvais à l’école primaire que vous ne serez pas bon au lycée.

Ce n’est parce que vous n’étiez pas bon au lycée que vous allez rater votre vie.

Et ce n’est pas parce que vous avez travaillé dans un domaine pendant 10 ans que vous allez le faire toute votre vie.

C’est pareil pour votre personnalité : vous étiez peut-être têtu il y a 10 ans mais vous ne l’êtes plus aujourd’hui.

Pourtant, on a souvent tendance à considérer que les personnes sont destinées à faire la même chose toute leur vie.

Il sera difficile de changer une population entière mais si vous vous contentez d’être meilleur chaque jour, l’effet cumulé peut être extraordinaire.

Nous sommes influencés par notre ADN et l’histoire humaine

Voilà une des leçons les plus récentes que j’ai apprises sur le chemin de mes 30 ans.

Nous pensons tous être des êtres humains modernes mais nos comportements sont eux toujours influencés par nos ancêtres.

Des dizaines de comportements humains découlent encore de l’histoire de l’humanité comme :

  • Le besoin de reconnaissance sociale
  • La gratification immédiate
  • La peur de sortir de sa zone de confort

C’est pour cela que je pense que l’avenir de l’humanité est réussir à entièrement contrôler son cerveau pour dépasser nos limites.

Dompter son cerveau est l’avenir de l’homme

Le cerveau humain est passé par des milliers d’années d’évolution avant même que nous ayons pu apparaître dans ce monde.

Cela signifie donc que notre cerveau s’est adapté à un certain style de vie pendant des milliers d’années qui peut être différent de notre mode de vie actuel.

En domptant votre cerveau, vous pourrez optimiser votre vie et votre productivité. Pour cela, il faut réussir à tromper votre cerveau de différentes manières.

Comme je l’ai dit dans cet article, vous aurez du mal à arrêter le chocolat si vous avez constamment une tablette de chocolat sous les yeux.

Vous aurez du mal à arrêter la fonction snooze de votre réveil si cela fait 10 ans que vous le faites. Pour cela il va falloir mettre en place une habitude complètement nouvelle qui trompera votre cerveau. Cela peut être par exemple de mettre votre réveil à 5 mètres de vous pour vous forcer à vous lever.

Votre cerveau enregistrera une habitude nouvelle que vous pourrez ensuite garder pour l’avenir. D’ailleurs, c’est pour cela qu’il est plus facile de mettre en place une nouvelle habitude dans un nouvel environnement (déménagement, nouveau travail…). Votre cerveau enregistre un changement et oublie ses habitudes passées.

De plus, vous pouvez également dompter votre cerveau en répétant systématiquement des procédés.

Si vous êtes productifs lorsque vous êtes assis et que vous avez un café dans la main droite tous les jours à la même heure, cela deviendra toujours plus simple de devenir productif à n’importe quel moment en reproduisant ce schéma.

Cela ne sert a rien de te comparer aux autres.

Après des années passées à souffrir et à me comparer à d’autres personnes j’ai compris une chose : il est impossible de se comparer à quelqu’un.

Entre deux personnes il existe beaucoup trop de différence et d ´inégalités :

  • Leur passé
  • Leur génétique
  • Leur expérience

Par conséquent, se comparer à une autre personne est un combat perdu d’avance !

Vous ne pourrez que vous faire du mal.

La seule solution que nous avons donc sous la main est la suivante :

  • Nous comparer à nous-même dans le passé
  • Nous comparer à notre objectif de ce que nous voulons être dans le futur

Mais pour savoir comment tu avances il faut te définir des objectifs et te comparer a ces objectifs.

Le problème su tu te compares aux autres c’est que tu ne peux pas comparer les personnes sur un ou 2 ans il faudrait pouvoir les omparer sur des periodes de 20 ans.

Tu dois créer ta propre définition du bonheur

Le bonheur est pour moi l’une des quêtes ultimes des êtres humains. On souhaite tous être trouver le bonheur.

Cependant, je pense qu’on se laisse tous piéger par une définition du bonheur qui n’est pas la notre.

Nous prenons une définition à d’autres personnes où nous piquons une définition sur instagram à des influenceurs.

Cependant, je pense que chacun doit trouver sa propre définition du bonheur.

De mon coté mon bonheur se trouve aujourd’hui dans l’équilibre : je souhaite vivre dans une grande ville proche de ma famille. Je souhaite vouloir voyager en europe. Je souhaite mener des projets tout en ayant la sécurité de l’emploi.

Ceci est ma définition du bonheur en 2021. Peut-être que dans quelques années elle sera différente et je rechercherai le bonheur dans d’autres choses comme ma liberté ou peut-être la diversité d’experience.

Notre bonheur est aussi une évolution permanente.

Pour la première fois l’homme commence à connaître l’abondance

Pendant l’histoire, l’être humain a toujours du faire face à des ressources limitées.

En effet, avant l’apparition d’internet, les dizaines de génération qui nous ont précédées ont vécu avec des ressources limités.

Parmi ces limites, l’un d’elle était celle du déplacement. Nos arrière-grand-parents ont pour la plupart grandi dans un village et n’ont pas eu l’opportunité de se déplacer.

Par conséquent, les rencontres étaient limitées et parfois même les ressources alimentaires étaient limités. Lorsque vous rencontriez quelqu’un il ne fallait mieux pas faire le ou la difficile parce que les chances de rencontrer une autre personne était faible.

De nos jours, internet a apporté pour la première fois de l’abondance.

Le contenu est abondant. Les rencontres avec n’importe qui dans le monde sont à une portée de clics.

Si vous cherchez une personne pour n’importe quel métier, vous la trouverez sur internet.

Internet est en train d’apporter de l’abondance dans notre monde pour la première fois. La nouvelle ère dans laquelle nous entrons est selon moi l’ère du combat de l’attention.

L’ère du combat de l’attention

Comment écrire plus ?

La nouvelle ère dans laquelle nous entrons est celle du combat de l’attention.

De nos jours, notre attention est demandée de partout.

Netflix

Les réseaux sociaux

Les magasins

Les blogueurs

Les influenceurs

Youtube

Toutes ces personnes ont un point commun : elles se battent pour obtenir la moindre seconde de notre attention.

En attrapant notre attention ils s’offrent une opportunité de générer des revenus. Certains par la vente de produits et d’autres en vendant de la publicité.

Mais notre temps est limité. Et celui des autres aussi.

Pour réussir dans les futur il faudra être particulièrement remarquable. La guerre de l’attention concerne tous les êtres humains. Que vous soyez un créateur ou une startup, vous êtes en concurrence avec des entreprises aux moyens colossaux pour obtenir l’attention de votre audience.

Mais la bonne nouvelle c’est que de nos jours, n’importe qui peut concurrencer ces géants !

Le temps autant que l’argent peut vous empêcher de vivre vos rêves

J’ai toujours pensé que pour vivre mes rêves il me faudrait de l’argent.

En grandissant j’ai compris que ce qui arrête les rêves n’est pas toujours l’argent. Mais le temps !

Pour cela je vais vous donner un petit exemple

  • Quand j’étais enfant je pensais que c’était l’argent qui m’empecherait de vivre certains reves : je voulais etre abonné à mon club de football préféré et je ne pouvais pas le faire faute d’argent
  • Pourtant aujourd’hui je peux me le payer mais mon probleme c’esyy le temps !

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